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Si on trace sur une carte, deux lignes ayant pour
origine l'Égypte et pour aboutissement le golfe persique, on
délimite un territoire que l'on nomme "Le Croissant fertile". Sur
ces terres, il y a quatre 
mille ans, vivaient de nombreuses civilisations. Ce territoire fut
le centre de la culture du monde de ce temps là. On constate que
plus on s'éloigne du Croissant, moins on trouve de traces de
civilisations. vers 2000 avant JC, dans l'île de Crête, l'empire
Minoen est en pleine expansion, Mycènes et Troie brillent depuis
longtemps. Cependant dans les Balkans, l'âge de bronze ne fait que
débuter: la Gaule en est restée au mégalithes c'est à dire, à l'âge
de pierre, l'Amérique en est à ses débuts quant à la Chine, la
Russie et l'Afrique on n'en parle pas. Par contre en Égypte depuis
plus de mille ans le trône est occupé par les pharaons. En 2000
avant JC le pays est gouverné par Amenemhat 1er, fondateur de la
XIII è dynastie, son influence s'étendra de la Nubie jusqu'au
pays de Canaan en Syrie et au Sinaï. En Asie l'empire Hittite va
naître. En Mésopotamie règnent les rois de Sumer et d'Akkad. La paix
règnera longtemps dans ces territoires, jusqu'au jour où des tribus
nomades de race sémitique, venant de la côte du désert arabique qui
baigne l'Océan Indien, migrèrent vers la Mésopotamie, la Syrie et la
Palestine. Ils attaquèrent les empires, les royaume de Sumer et
d'Akkad s'effondrèrent en 1960 avant JC. Ils fondent alors la 1ere
dynastie de Babylone qui durera de 1830 à 1530 avant notre ère.
C'est d'un de ces peuples nomades qu'est issue la famille d'Abraham.
Le patriarche emmena sa famille d'Ur en Chaldée. Ce n'est que depuis
peu, lors de recherches à Ur, que l'on découvrit une civilisation
remontant encore plus loin que les plus anciens vestiges égyptiens.
C'est encore à Ur que les scientifiques trouvèrent la preuve du
déluge universel. Dans la (genèse XII.1) Dieu dit à Abram "Quitte
ton pays, tes parents et la maison de ton père pour un pays que je
t'indiquerai". Ce pays cité dans la genèse est Harân. Tharé, son
fils Abram, sa belle-fille Saraï et son petit-fils Lot y habitaient.
C'est en 1933, sur la colline du Tell Hariri que des gens
découvrirent "un mort de pierre" en voulant creuser une tombe pour y
ensevelir un des leurs. Quelques mois plus tard les archéologues
arrivés sur les lieux, entreprirent de creuser prudemment et
découvrirent une statuette avec un texte gravé sur l'épaule, la
traduction donne. Lamgi-Mari je suis ... roi....de Mari ... le grand
Issakku ...qui sa ... statue ... d'Ishtar ... vénère. Après cette
découverte, les savants pensèrent qu'à cet endroit, enfouie sous le
sable, dormait une ville royale. Ils connaissaient la ville de Mari
par les inscriptions babyloniennes et assyriennes. Des textes
relataient que c'était la dixième ville construite après le déluge.
Les fouilles permirent la découverte de vingt trois mille documents
à partir desquels les historiens purent ajouter un nouveau chapitre
à l'histoire de l'Orient qui fit suite au déluge. En 1934, un temple
dédié à Ishtar déesse de la fécondité, est mis à jour. Dans ce
temple on découvre trois statuettes déposées là par des adorateurs,
celles de Lamgi-Mari, Ebiu-Il, et Idi-Narum.
