Les cent jours
Mars 1815, l'empereur se rend compte
très vite qu'il est seul face à l'Europe. Il sait que les alliés n'accepteront
jamais son retour, et que Marie-louise et son fils reste raient
en Autriche. Napoléon forme son gouvernement, place Mollien au trésor, Gaudin
aux finances, Bassano aux affaires étrangères, Decrès à la marine, le maréchal
Davout à la guerre, Carnot à la l'intérieur et Fouché à la police. Ce dernier
s'est juré de contrecarrer tous les plans de l'empereur. Sur Louis XVIII
Napoléon déclarera " ce diable d'homme, en un an, m'a gâté la France ". Chaque
pays coalisé s'engage à fournir cent cinquante mille hommes jusqu'à la défaite
de Napoléon. L'empereur essaiera de négocier séparément avec les alliés, mais en
vain. Le 31 mars 1815, Louis XVIII arrivé à Gand constitue son gouvernement.
Tout l'ouest royaliste s'insurge les troubles dureront jusqu'à la fin des cent
jours. Le 16 avril l'empereur prend les mesures qui lui permettront de réunir
une armée. Sous le règne de Louis XVIII il y avait quatre-vingt mille hommes. Le
9 juin 1815, à Vienne l'acte final est signé entre les alliés. En somme il ne
s'agit pas de maintenir le traité de Paris mais de le refaire. Sur l'acte un
demi million d'hommes pourront être opposés à l'armée de Napoléon, chiffre qui
pourra être doublé si la première bataille ne suffisait pas à battre l'empereur.
Le 14 juin 1815, Blücher se trouve à pied d'œuvre avec ses cent-vingt mille
hommes, Wellington se place devant Bruxelles avec cent mille hommes. Le
lendemain les Français entrent en Belgique. Premier combat à Gilly, les
Prussiens sont battus. Le 16 juin bataille de Fleurus ou de Ligny, Napoléon doit
prendre lui même la tête des troupes pour prendre Ligny. Le 17 juin 1815, à
Fleurus, Napoléon ordonne à Grouchy de poursuivre les Prussiens, pendant que lui
s'occupera des Anglais. Les trente-trois mille hommes de Grouchy manqueront
cruellement à l'empereur, le lendemain à la bataille de Waterloo. Le 15 juillet
1815, l'empereur se livre aux Anglais. Le Bellérophon le conduira en
Angleterre. De là le Northumberland le mènera à Sainte-Hélène. Le 5 mai 1821
l'empereur rend son dernier soupir. On prétend qu'il fut empoisonné, çà c'est
une autre histoire ! Sa mort permit le rapprochement entre les libéraux et les
bonapartistes.
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