La guerre 1939-1945
Début
septembre, mobilisation en France. Paris se prépare à essuyer des bombardements.
La défense s'organise, tout ce qui peut être sauvé est envoyé en province, ou
dans les châteaux de Touraine. Débarquement des Anglais dans les ports du nord
de la France. En quinze jours le sort de la Pologne est réglé. Fin septembre la
Russie et l'Allemagne se partagent le territoire de la Pologne. Le gouvernement
polonais se réfugie à Angers. Pour avoir défendu le pacte germano-soviétique le
parti communiste est dissous, ses députés demandent à Herriot de négocier la
paix avec Hitler. Arrestation de quarante députés communistes, Thorez s'enfuie
en Russie et sera condamné à mort par contumace pour désertion. Hitler, Molotov,
Ribbentrop et le pape sont pour l'ouverture d'une conférence de paix, mais
Daladier et Chamberlain refusent. Octobre 1939 les sous-marins allemands entrent
en action. En novembre l'URSS attaque la Finlande. Décembre retour à Paris de
tout ce que l'on avait rapatrié en province. Février 1940 toujours aucune
opération militaire. L'Angleterre se décide mais trop tard, à venir en aide à la
Finlande, celle ci a succombé aux armes soviétiques. Mars violentes bagarres à
l'assemblée entre partisans et non partisans de la paix. Daladier est renversé.
Paul Reynaud forme le dernier gouvernement de la troisième république, avec
Mandel, Daladier, Dautry, Monzie, Schuman, Champetier de Ribes, Baudoin,
Frossard et Giraudoux sont chargés de l'information. Pour couper la route du fer
aux Allemands Reynaud parvient à décider les Anglais à poser des mines dans les
eaux norvégiennes. Les Allemands débarquent en Norvège, occupent le Danemark, et
parviennent à Narvik au nord de la Norvège. Le 18 avril 1940 les troupes
franco-britanniques parviennent à Narvik mais elles sont battues à Trondhjem. A
Paris Paul Reynaud annonce triomphant à la chambre "La route du fer est barrée".
En mai, la Wehrmacht attaque la Belgique, la Hollande et lance l'offensive sur
les Ardennes. Les divisions de panzers commandées par le général Guderian,
attaquent Sedan. La défense de la ligne Maginot est insuffisante à cet endroit.
Gamelin n'ayant jamais cru à une attaque allemande à cet endroit. Une armée
entière est anéantie. Les Allemands franchissent la Meuse à Sedan, pour former
un front qui s'étendra sur une profondeur de vingt kilomètres. Mi mai Pau
Reynaud fait appel à Pétain, et nomme Weygand à la place de Gamelin. Les
Allemands sont parvenus à Amiens et à Abbeville. Les Anglais songent à
rembarquer leurs troupes. Weygand prévient alors le haut commandement que si la
contre offensive qu'il prépare échoue, il faudra envisager l'armistice. La
Belgique cesse les combats. Les troupes anglaises et françaises se retranchent
sur Dunkerque. La Royal navy évacue deux cent trente six mille Anglais et cent
quinze mille Français. Le 4 juin au matin les dernières troupes embarquent, les
Allemands sont maîtres de Calais et entrent dans Dunkerque. Pendant ce temps
Paul Reynaud se débarrasse de Daladier et prend le ministère de la guerre. La
bataille de la Somme est perdue. Churchill refuse l'intervention de la Royal air
force. Soixante cinq divisions françaises doivent tenir tête à cent quarante
divisions allemandes. Les fronts cèdent un à un, la Somme le 6, l'Aisne le 7.
Bombardements sur Paris, la population s'affole, c'est la fuite. Aux Français
qui fuient les Allemands viendra bientôt se joindre des soldats en déroute. Le 9
juin la ville de Rouen est occupée. Le 10 juin l'Italie déclare la guerre à la
France. Le 12 juin Compiègne et Chalons sur Marne sont pris. Le gouvernement se
transporte à Tours et dans les châteaux de Touraine. Pour ensuite s'installer à
Bordeaux. Le 13 juin pour Pétain et Weygand la guerre est perdue. Le 14 juin les
Allemands entrent dans Paris, la ville est déserte. revenu de Londres le général
de Gaulle apprend qu'une majorité de ministres est favorable à l'armistice.
Weygand refuse la capitulation. Churchill propose alors la fusion totale entre
la France et l'Angleterre pour sauver l'alliance franco-britannique. Nos
ministres refusent ? Le 17 juin, muni d'un ordre de mission le général de Gaulle
part pour Londres pour essayer de mettre en place les forces françaises de la
résistance. Reynaud démissionne. Lebrun charge Pétain de former le nouveau
gouvernement. Il prendra Weygand, Colson, Pujo, Darlan, Baudoin et Bouthillier.
Aussitôt Pétain demande à Hitler de lui faire connaître les conditions d'un
armistice. Puis vers midi, il annonce à la radio qu'il fait cesser le combat.
Les Allemands ont atteint Tours, Blois, Orléans et Brest. Ce même jour, le 18
juin 1940, le général de Gaulle lance son appel à la BBC. Le gouvernement
transféré à Bordeaux se demande s'il ne faudrait pas continuer la lutte en
Afrique du nord. Un paquebot emmène députés et sénateurs. Laval enjoint
vertement Lebrun de rester. Hitler fait savoir qu'il est prêt à recevoir les
Français. Le général Huntziger et l'ambassadeur parviendront à Rethondes
le 21 juin 1940. Les conditions sont rudes. La France est coupée en deux par une
ligne de démarcation, le pays doit payer une forte indemnité de guerre, abandon
des armes et un million et demi de soldats sont emmenés en captivité.
L'armistice est signée le 22 juin. Rupture des relations diplomatiques entre
l'Angleterre et la France. Le général de Gaulle forme le comité de la France
libre et lance son second message. Le 25 juin les combats cessent. Le 27 juin,
le gouvernement s'installe à Vichy. Laval et plusieurs membres du gouvernement
veulent changer de régime. Lebrun laissera faire, Chautemps et Blum se tairont,
et c'est un sénat de gauche et une assemblée du front populaire qui aboliront le
régime. Juillet à Mers el-Kebir l'escadre britannique coule trois de nos
navires, le Provence, le Bretagne et le Dunkerque. Churchill essaye de justifier
ce geste, et de Gaulle rejette la responsabilité de cet acte sur le gouvernement
de Vichy. Laval s'emploie à la préparation d'un projet pour abolir les lois
constitutionnelles et à charger le maréchal Pétain de mettre en place la
nouvelle constitution de l'état français. Le 10 juillet au petit casino de Vichy
sénateurs et députés votent la suspension des lois constitutionnelles. Le
maréchal Pétain reçoit tous les pouvoirs et est chargé de préparer la nouvelle
constitution. La troisième république est morte. Un blog à voir ici |
Dernière Modification 06/06/20 © Histoire de France 1996
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