Gergovie & Alésia
Vers les années 50 avant Jésus Christ, Jules César regagne
Rome après avoir envahi une partie de la Gaule. La révolte va gronder au sein
des peuples gaulois. Ils nomment à leur tête, le chef Arverne Vercingétorix. Le
signal de l'insurrection gauloise va venir de Genabum (Orléans), par le massacre
de négociants romains. César qui vient juste de rentrer à Rome, repart vers le
Nord mais se trouve face à Vercingétorix qui pratique la tactique de la terre
brûlée. L'armée gauloise n'ayant pas eu le temps de détruire les réserves
d'Avaricum (Bourges) César s'en empare et continue sa poursuite de l'armée
gauloise jusqu'à Gergovie. Trahi par les Eduens, César est battu au siège
d'oppidum de Gergovie, et doit battre en retraite. Vercingétorix va tenter de
couper la jonction entre les Romains et leurs alliés germaniques. La cavalerie
gauloise est anéantie à Montbard. Les Gaulois vont continuer les harcèlements et
essayer d'empêcher les Romains d'atteindre la région de Narbonne. Mal préparé,
l'affrontement aux alentours d'Alésia, va tourner à la catastrophe. La cavalerie
gauloise est massacrée par les troupes germaniques. Les survivants se réfugient
sur les hauteurs d'Alésia. César s'empresse d'en faire le siège. Quatre-vingt
mille Gaulois enfermés, ont face à eux cinquante mille hommes. Pour empêcher
toute manoeuvre gauloise, César fait construire un mur d'enceinte autour du
plateau. Pour protéger ses arrières et parer à l'arrivée d'une armée en renfort,
il fait établir une 2è ligne de défense. Malgré l'arrivée d'une imposante armée,
(250000 hommes)
les Gaulois ne parviendront pas à rompre le blocus romain. La famine va faire
son œuvre. Vercingétorix se rend et est emmené à Rome où il mourra en captivité
en 45 avant JC.
|