Hérésie cathare  page 1

 

 

Il nous faut retourner au Xè siècle. A cette époque Théophylacte patriarche de Constantinople de 933 à 956, reçut des plaintes au sujet d'un mouvement religieux anticlérical qui prenait beaucoup d'importance en prêchant une doctrine aux idées manichéistes: (croyance en deux dieux , celui du bien et celui du mal). De plus il affirmait que le dieu du mal était à l'origine de la création. Cette doctrine choqua profondément l'église officielle Byzantine, ralliée au Christianisme. Condamnée par plusieurs conciles, cette doctrine continua à faire son chemin en se propageant jusqu'à Constantinople, elle perdurera jusqu'en 1400 où elle disparut avec l'invasion turque. C'est en Bosnie Herzégovine et au Monténégro actuel, que le Bogomilisme bulgare devint la religion "Patarine". Confrontée au clergé latin et orthodoxe, avec d'un côté la Hongrie catholique et de l'autre l'empire Byzantin.  Le prince de Bosnie, sa famille adhérent à l'hérésie qui devient religion d'état, en 1200. Plusieurs croisades furent ordonnées par Rome mais sans grand succès. Comme il est dit plus haut c'est l'invasion turque qui mettra fin à l'hérésie Bosniaque. Cette pseudo religion , hostile au Christianisme se tourna vers l'Islam.
                                                               En 1022 à Orléans, un habitant fut chassé par l'évêque de Chalons pour avoir quitté sa femme, refuser de payer la dime et briser un crucifix, il se suicida. Quelques années plus tôt l'évêque de Limoges essaya en vain d'intervenir contre les hérétiques, mais l'affaire d'Orléans fit apparaître que l'église à cette époque était touchée par l'hérésie. Un fait bien plus important va alerter le roi de France Robert le Pieux et son épouse la Reine Constance. A Orléans, trois religieux importants, dont l'un d'eux était le confesseur de la reine, prêchèrent des idées condamnables: ils rejetaient la Trinité, l'Incarnation, la Rédemption, et les sacrements. L'un deux se confiant à l'un de ses parents, ce dernier avertit aussitôt le roi de France. Arrêtés avec une dizaine d'adeptes ils furent brûlés sur le bucher. L'évêque d'Arras et de Cambrai, écrivit à l'évêque de Liège en 1025 pour le prévenir de l'importance que prenaient cette hérésie et ses paroles trompeuses que lui avaient confiaient certaines personnes.