La bataille de Waterloo (page 1)
 

Le 20 mars 1815 Napoléon est de retour à Paris. Louis XVIII s'est enfui malgré les conseils de Chateaubriand. Mais l'empereur sait très bien que les alliés n'accepteront pas son retour. Cinq jours après son retour la septième coalition est formée, chacune des quatre puissances s'engagent à fournir 150000 hommes ce sont (l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse et la Russie). Malgré l'effort de l'empereur pour montrer ses intentions non belliqueuses: la chambre des députés nommée par Louis XVIII n'est pas dissoute, il fait rédiger un acte par Benjamin Constant son opposant de toujours, cet acte supprime la censure et les juridictions d'exception, les ministres sont responsables devant les chambres. Le vote lui est favorable par 1532530 oui contre 4800 non, mais la faible participation 30% prouve que le peuple français n'a plus confiance. Il faut dire que la France "comme celle de maintenant" est coupée en deux. La France du Nord de l'Est et du Sud-est est Bonapartiste, la France du Midi et de l'Ouest est royaliste. L'empereur garde les mêmes ministres. Mollien et Gaudin aux finances, Fouché à la police, Decrès à la marine. Carnot accepte le poste de ministre de l'intérieur, malgré son opposition farouche à Napoléon. Davout devient ministre de la guerre. Napoléon va s'efforcer de reformer son armée. L'effectif régulier de la monarchie est de 225000 hommes, le problème c'est que 50000 sont aptes au combat. Il décide de rappeler les 120000 hommes de la classe 1815, en vain la conscription a été supprimée, Napoléon passe outre, mais rien n'y fera car aucun mobilisé ne parviendra à atteindre l'armée du Nord. En désespoir de cause l'empereur fait appel aux volontaires aux prisonniers de guerre rapatriés aux vétérans, spontanément les marins de la flotte se mobilisent. L'empereur réussit à réunir 250000 hommes. Il garde 124000 hommes pour former l'armée du Nord dont il prendra le commandement. Il va confier à Lamarque l'armée de la Loire pour surveiller La Roche-Jaquelin et d'Autichamp, celle du Rhin à Rapp, celle des Alpes à Suchet, celle du Var à Brune, celle des Pyrénées à Clausel, et celle du Jura à Lecourbe. Le plan de Napoléon est réfléchi, il veut prendre l'ennemi de vitesse avant qu'ils se regroupent. pour l'instant Wellington est à Bruxelles avec 93000 hommes, Blücher est à la tête de 117000 hommes et 296 canons. Mais Schwarzenberg est plus loin sur les bords du Rhin avec les Autrichiens, mais le plus important ce sont les 200000 Russes qui arrivent de Pologne. Napoléon veut entamer une aile des deux armées pour les attaquer séparément et les vaincre, ainsi pense t-il négocier une paix en Europe. Mais ce plan génial va échouer suite à plusieurs fautes successives.  



 
Photo: Tableau de Clément Auguste Andrieux 1852