La dynastie déchue

 

Les Mérovingiens prétendaient descendre de Troie, mais certains dossiers disent qu'ils descendraient de l'une des douze tribus d'Israël, celle de Benjamin. Pour s'en convaincre il suffit de lire ces trois passages de la bible. Le Deutéronome XXXIII, Josué XVIII et les juges XX & XXI. Dans le premier texte, Moïse, après avoir béni les douze patriarches des tribus d'Israël, parle ainsi de Benjamin. "Bien aimé de Yahvé, il repose en sécurité près de lui, le très haut le protège tous les jours et demeure entre ses deux épaules". Nous savons que les descendants mérovingiens avaient une marque de naissance "une croix rouge située entre les deux omoplates". Le 23 décembre est la fête de Dagobert, mais aussi le jour sacré pour les Benjamites. Dans les écrits de Josué, il est question de l'arrivée de Moïse en terre promise, là Benjamin se vit attribuer lors du partage, la future cité sainte de Jérusalem et quatorze autres villes. Avant de devenir la capitale de David et de Salomon, Jérusalem avait appartenu à Benjamin et à ses descendants. Le livre des juges décrit un passage dans la vie des Benjamites et l'origine de leur exil. Un lévite qui traversait le territoire de Benjamin, fut attaqué et sa concubine violentée. Tous les chefs de tribu décidèrent que les fautifs seraient livrés à la justice. Suite au refus des Benjamites, un combat mortel s'ensuivit entre les autre tribus et celle de Benjamin. Les Benjamites furent presque tous exterminés. Les onze autre tribus avaient fait le serment de ne donner aucune fille à Benjamin, mais à Silo se déroule une fête à laquelle se rendent les rescapés de le tribu de Benjamin. Ils se cachèrent, et lorsque les filles sortirent pour aller danser, ils les enlevèrent et en firent leurs épouses. Le premier roi d'Israël sera Saül, issu de la tribu de Benjamin. Suite à ce combat fratricide ce qui restait de la tribu de Benjamin s'exila. Ils s'établirent en Grèce en Arcadie, puis vers le début de l'ère chrétienne, ils émigrèrent vers le Rhin, se mêlèrent aux tribus teutoniques pour former les Francs Sicambres ancêtres directs des Mérovingiens. En assiégeant Jérusalem, Godefroi de Bouillon ne faisait que reprendre son bien. Dans la mythologie grecque on trouve des traces qui confirment ce qui précède. Le fils du roi Bélos, Danaos, amena ses cinquante filles en Arcadie, elles développèrent dans toute la Grèce, le culte de la déesse Mère. Ce culte se confondit bientôt avec celui de Déméter, Diane et Artémis (Arduina, nom de la déesse mère des Ardennes). C'est de là que partirent les Francs Sicambres pour envahir la Gaule. L'emblème d'Artémis était l'ourse Callisto, mère d'Arkas patron d'Arcadie. Le terme Ursus lié à la dynastie mérovingienne doit être pris au sérieux. On trouve aussi un passage dans lequel on relate une arrivée de Juifs en Arcadie. En ce temps là, la région était sous le contrôle de Sparte, et les Spartiates comme les Mérovingiens portaient la chevelure très longue. C'était pour eux une représentation de leur courage, de leur vigueur, mais aussi la représentation d'un symbole sacré. Ceci nous fait penser à Samson.


Dernière Modification   23/12/16

© Histoire de France 1996