Les arcanes

C'est dans les années cinquante, qu'en France, apparaît toutes sortes de documents sur l'abbé Saunière et Rennes le Château. En étudiant ces écrits, on a l'impression que quelqu'un veut mettre en valeur ou faire connaître Rennes le Château. Cette médiatisation n'est en aucun cas d'ordre matériel, mais d'ordre initiatique. Comme si on voulait attirer l'attention sur les personnes qui savent (initiés). Car ces écrits sont flous et contradictoires, donc compréhensibles uniquement par ceux qui ont la connaissance. Ces écrits font mention de la dynastie des Mérovingiens, de l'abbé Saunière, de Rennes le Château, de Poussin. A la bibliothèque nationale on découvre des dossiers secrets. Ils sont composés de lettres, arbres généalogiques, articles de presse, généalogies. Les arbres généalogiques sont attribués à un certain Henri Lobineau, quant aux généalogies à un certain Léo Schidlof, qui aux dires de sa fille était Autrichien, négociant en miniatures et pas du tout généalogiste. Mais un fait étrange va se produire en mars 1967 par la découverte d'une brochure intitulée " le serpent rouge". Ce document contient une généalogie des Mérovingiens, accompagnée de cartes de France de l'époque et d'un plan de l'église Saint Sulpice à Paris. Mais le plus curieux se trouve dans treize poèmes correspondants chacun à un signe du zodiaque, le dernier représentant Ophiucus ou le Serpentaire. Ces poèmes sont un chemin initiatique qui débute au Verseau pour finir en Capricorne. Avec ceci il est fait allusion à la famille de Blanchefort, à Rennes le Château, à l'abbé Saunière, à Poussin, aux Bergers d'Arcadie et à l'inscription "ET IN ARCADIA EGO". Tout ceci pourrait représenter un symbole qui à travers les siècles a maintenu et fait progresser une lignée, ou une race. D'après ce même opuscule, la Magdaléenne (Marie-Madeleine) serait la vierge à qui l'église de Rennes le Château et la tour Magdala auraient été consacrées. Mais pourquoi ? Dans le quatrième évangile il est écrit que Marie Madeleine est la première personne à avoir vu Jésus à sa résurrection..... D'après certaines légendes, elle aurait apporté le Saint Graal "Vase empli d'un baume guérisseur". Toujours à la bibliothèque nationale, un livre intitulé "Un trésor mérovingien à Rennes le Château" relate l'histoire du comté du Razès, de Rennes le Château, de Béranger Saunière, de Poussin, des Bergers d'Arcadie, des chevaliers du Temple, de Dagobert II et de la dynastie des Mérovingiens. Dans ces écrits apparaissent deux nouveaux noms, Gisors en Normandie et Stenay, ancienne capitale de la dynastie mérovingienne, située dans les Ardennes, cette ville fut le témoin de l'assassinat de Dagobert II en 679.


Dernière Modification   23/12/16

© Histoire de France 1996