Le Prieuré de Sion

On connaît l'ordre des Chevaliers du Temple, puis celui des Hospitaliers, mais bien avant existait l'ordre du "Prieuré de Sion". L'ordre des Chevaliers du Temple a été anéanti par Philippe IV le Bel avec l'aide de quelques complices, les Templiers étaient devenus très puissants. Il est certain qu'ils faisaient de l'ombre au roi de France, mais certainement aussi aux autres obédiences existantes. Sion a été et est toujours dirigé par des grands maîtres dans toute l'Europe. En 1307 l'ordre du temple est anéanti par Philippe IV le Bel pour les raisons que l'on sait (voir sur ce site, les templiers, à la rubrique crimes, ou à la rubrique Capétiens, Philippe IV le bel), mais le Prieuré de Sion reste intact, même de nos jours il reste actif. Son but est de restaurer la dynastie mérovingienne en Europe. Il est vrai certes que la royauté française a des liens avec les pays européens : Angleterre, Russie, Autriche, Espagne, etc... pourquoi vouloir rétablir une dynastie disparue depuis 14 siècles ? A moins qu'elle ne soit pas disparue et que dans le secret elle ait fait son chemin ? Ceci se justifie en tous points. Après la disparition de Dagobert II et de son fils Sigebert IV, la dynastie a continué à croître en ligne directe par les alliances et les mariages. En premier lieu avec Godefroi de Bouillon qui prit Jérusalem en 1099. Par la suite avec des familles nobles ou royales, anciennes ou de notre époque. De grands noms comme Saint Clair, Montesquiou, Habsbourg Lorraine, Blanchefort, Gisors, Lusignan, Plantard, Montpezat et Poher. Il n'y a aucun doute sur la descendance de la dynastie mérovingienne. Nos explications seront faites comme si cet ordre existait car contrairement aux Rose Croix et aux Francs Maçons, le Prieuré de Sion reste insaisissable. La première inscription trouvée est "PS" elle se trouve sur la tombe de Marie de Blanchefort. Il est tout de même troublant de remarquer que tout ramène à Rennes le Château et à l'abbé Béranger Saunière. On peut être certain que l'ordre du Prieuré de Sion a pris le relais de l'ordre du Temple, suite à sa disparition en 1307. Il faut savoir que Baudoin 1er, duc de Lorraine et conquérant de Jérusalem, accepta la couronne pour devenir le premier roi de Jérusalem, ceci,  à la mort de son frère Godefroi de Bouillon. C'est ainsi que c'est perpétué la tradition royale fondée sur le mont Sion. Sa continuation se fit par les familles Capétienne, Plantagenêt, Habsbourg. Mais pourquoi évoquer une tradition royale ? Baudoin et ses descendants ont reçu le trône par élection et non par filiation. Nous savons que c'est Godefroi de Bouillon qui créa l'ordre de Sion en 1090, et que Baudoin 1er reçut la couronne de la main du Prieuré de Sion. Cet ordre se tenait à l'abbaye de Notre Dame du Mont Sion à Jérusalem ou, sur le Mont Sion colline située au sud de Jérusalem. Mais lorsque Godefroi de Bouillon investi Jérusalem en 1099,  il découvre les ruines d'une basilique datant du IVè siècle. C'est alors qu'il fit construire sur ces ruines, une abbaye, appelée "abbaye de Notre Dame du Mont Sion" ses chevaliers reçurent le nom de "Ordre de Notre Dame de Sion".

Explications et preuves

Deux chartes prouvent bien qu'un ordre avait existé bien avant les chevaliers du temple. L'une datant de 1116 et signée par le prieur Arnaldus, l'autre datant de 1125 sur laquelle on y trouve la signature du même prieur, mais cette fois accompagnée de celle d'Hugues de Payns premier grand maître de l'ordre du Temple. Pour expliquer ceci il faut se reporter en 1070. C'est cette année là que des moines italiens, conduits par Ursus, arrivent sur le domaine de Godefroi de Bouillon situé dans les Ardennes. Ils obtiennent de suite la protection de Mathilde de Toscane duchesse de Lorraine, tante et mère adoptive de Godefroi de Bouillon. Ils reçoivent d'elle, une terre à Orval près de Stenay, là où Dagobert II fut assassiné. En 1108 ils disparaissent après avoir construit une abbaye, qui en 1131 deviendra le fief de Saint Bernard. Le passage de ces moines laissera une trace dans l'histoire, car parmi eux se trouvait Pierre L'ermite, qui avec le pape Urbain II prêchera en 1095 la croisade. Il faut dit-il "faire cette guerre sacrée qui rendra aux chrétiens le tombeau de Jésus". C'est enfin l'embarquement pour la croisade, Godefroi de Bouillon n'est pas le seul, trois autres souverains quittaient l'Europe. Ils sont donc tous éligibles au trône de Jérusalem. Fait troublant, seul Godefroi de Bouillon vendit ses terres et domaines avant son départ pour l'Orient. Savait-il qu'il serait l'heureux élu ? En 1099, malgré les revendications du comte de Toulouse, Godefroi reçut le trône de Jérusalem, mais il n'accepta que le rôle de défenseur du Saint Sépulcre. Le titre de roi fut donné à son frère Baudoin en 1100. Il n'existe aucune trace de l'ordre de Sion entre 1118 création de l'ordre du Temple, et 1152. On peut être tenté de croire que l'ordre soit resté en terre sainte, dans l'abbaye de Jérusalem, car un fait étrange se produisit au retour de la seconde croisade. Louis VII roi de France ramena dit-on quatre vingt quinze membres. Pourquoi ? Comment pouvaient-ils aider le roi ? Sion oeuvrait-il dans le dos de l'ordre du Temple ?.


Dernière Modification   23/12/16

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