La Gaule

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La guerre 1939-1945 a favoriser les découvertes archéologiques de Strasbourg (antique Argentorate). On y découvrit, près de la place de la cathédrale, l'entrée de la place des sanctuaires romains et les boutiques attenantes. Sous l'église Saint-Nicolas, un fortin datant du 3è siècle de notre ère. Sous l'église Saint-Étienne, les casernements romains. Sous la place Gutenberg on met à jour une tête de Caracala. A la jonction de la rue des Hallebardes et le la rue du Sanglier on découvre d'autres édifices militaires romains. Au temps de l'empire romain, Strasbourg était une place forte, un bastion. La Rome d'Auguste 20avant JC, devait se protéger de la menace des peuples germaniques, c'est pour cela qu'ils établirent un camp militaire à Strasbourg. C'est la 2è légion qui fut chargée de défendre la place, mais très vite elle fut remplacée par la 8è légion qui elle, restera jusqu'à la chute de l'empire. C'est autour de ce camp que s'élèvera une ville Argentorate ou Argentoratum, signifiant  "l'éminence" ou la "colline" de l'Argento. C'est vers la fin du 4è siècle de notre ère que la défense du Rhin atteint son apogée, elle était sous le commandement d'un général possédant aussi les attributions d'un "super-préfet". Pour le seconder, trois grands dignitaires, responsables d'un secteur. Le nord de l'Alsace sous la garde du duc de Mayence, le Sud sous celle du comte de Strasbourg. le Haut Rhin était sous la responsabilité du duc de Séquanie, avec Besançon comme siège.
Nous savons que la Loire prend sa source au gerbier des Joncs, le Rhône au St Gothard, et la Garonne à la Maladetta et la Seine au plateau de Langres: énorme château d'eau qui aliments fleuves et rivières. C'est en 1763 que l'on découvre à Blessey, petit village situé près des sources, un modèle réduit de barque gallo-romaine en bronze. En continuant les recherches on découvrit les fondations d'un édifice de 57m sur 18m. Au centre jaillissait une source. Dans l'une des pièces on trouva une statue portant ces inscriptions "la Dea Sequana" la déesse Seine. D'autres débris, ex-voto, vases en terre cuite furent découverts. Il fallut attendre cent ans pour que les recherches reprennent. Neuf campagnes de fouilles furent entreprises de 1926 jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. C'est en 1953, cinq après la reprise des fouilles d'après guerre, que l'on découvre une stèle sur laquelle sont gravés ces mots "Apud Sequanam propinqui erexerunt Lucium Nertecomari " ce qui signifie " Auprès de Sequana les proches ont élevé (cette stèle en l'honneur de) Lucius, fils de Nertecomaros ". Il fut décidé de clore les recherches et d'aménager les lieux. Les lenteurs administratives amenèrent un chercheur à pousser un peu plus loin les recherches. C'est ainsi qu'en 1963, cent quatre vingt dix sculptures en bois, pierre et métal, furent découvertes. On venait de mettre la main sur la plus importante collection d'ex-voto de la Gaule, certains représentaient des planches anatomiques laissant apparaître les organes internes: poumons, foie, cœur, estomac, intestins, trachée etc.....On pense que ces sculptures ont été ensevelies vers 40 de notre ère. Si vous allez visiter les sources de la Seine, allez au musée archéologique de Dijon, vous y apprendrez que ces ex-voto en bois, pierre ou métal, représentait en fait un dictionnaire des maladies contractées par nos ancêtres les gaulois.>
Nous savons que la Loire prend sa source au mont Gerbier de Jonc, le Rhône au Saint-Gothard, la Garonne à la Maladeta. Mais la Seine où prend-elle sa source ? au plateau de Langres bien sûr. C'est un énorme château d'eau qui alimente fleuves et rivières. En 1763, on découvre à Blessey, petit village situé près de la source de la Seine, un model réduit de barque gallo-romaine en bronze. Par la suite on découvrit les fondations d'un édifice mesurant 57m sur 18m. En son centre jaillissait une source. Dans une autre pièce on découvrit une statue portant ces inscriptions "la Dea Sequana" la déesse Seine. D'autres débris, ex-voto, vases en terre cuite dédiés à la déesse Seine, furent découverts. Il fallut attendre cent ans pour que les recherches reprennent. neuf campagnes de fouilles furent entreprises de 1926 jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. En 1953, cinq ans après la reprise des travaux, on découvre une stèle sur laquelle sont gravés ces mots "Apud Sequanam propinqui erexerunt Lucium Nertecomari" ce qui signifie "Auprès de Sequana les proches ont élevé (cette stèle en l'honneur de" Lucius, fils de Nertecomaros". Il fut décidé de clore les recherches et d'aménager les lieux. Les lenteurs administratives amenèrent un chercheur à étendre les travaux. En 1963, cent quatre vingt dix sculptures en bois, pierre et métal, furent découvertes. On venait de ressusciter la plus importante collection d'ex-voto de la Gaule, certains constituant des planches anatomiques laissant apparaître les organes internes : poumons, foie, intestins, cœur, estomac, trachée etc... On pense que ces sculptures ont été ensevelies vers l'an 40 de notre ère. Ces ex-voto sont exposés au musée archéologique de Dijon. Il y a fort à penser que ces tablettes et sculptures formaient un dictionnaire des maladies contractées par nos ancêtres les Gaulois.


Dernière Modification   23/12/16

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