Le Génocide Vendéen
Le
10 mars 1793, suite à la volonté de lever une armée de trois cent mille homme,
des manifestations éclatent en Maine et Loire. C'est le début des guerres de
Vendée. Les Vendéens organisés en armée prennent Cholet et Châlonnes. Le 18
avril l'armée de Vendée est maître de toute la côte., Ils prennent Machecoul,
les républicain sont massacrés. Dans les Mauges, l'armée sous les ordres de
Cathelineau et de Stofflet remporte la victoire de Bois-Grolleau contre le
général Berruyer. L'ouest est entre les mains des Vendéens. Le 25 mai ils
s'emparent de Fontenay. Le 27 mai les chefs vendéens se réunissent et mettent au
point un plan d'action. La république envoie le général Biron pour combattre les
insurgés. Il passe par Saumur et s'établit à Niort.. Le jour même les Vendéens
prennent Saumur. Cathelineau est désigné généralissime de l'armée de Vendée.
Cathelineau voudrait marcher sut Tours et Paris, mais se dirige finalement sur
Angers et Nantes, ils prennent Vihiers, Doué-la-Fontaine, Martigné-Briand, les
Ponts de Cé. Le 23 juin ils entre à Angers et continuent sur Nantes. Le 29 juin
l'armée de Vendée fait le siège de Nantes, elle est aidée par l'armée de
Charette qui vient du Bas-Poitou où il a écrasé l'armée de Westermann à
Châtillon sur sèvre. Rossignol remplace Biron à la tête des armées de la
république. Le 17 juillet Cathelineau est tué à Saint-Florent le Vieil, d'Elbée
le remplace à la tête des armées de Vendée.. Les républicains entrent à Saumur,
Angers, Ancenis. Le 18 septembre ils sont battus à Coron et à Pont-barré. Une
terrible bataille a lieu dans les gorges de Tiffauges, Charette, Bonchamps et
Lescure qui se sont rejoints battent Kléber et Marceau. Le 9 octobre quatre
colonnes républicaines entrent dans le bocage vendéen. L'une s'empare de
Châtillon sur sèvre, la seconde s'empare de Bressuire, la troisième se dirige
sur Clisson et Tiffauges, la quatrième sur Mortagne. Le 15 octobre les quatre
colonnes réunies attaquent l'armée vendéenne à Cholet, c'est un désastre pour
les Vendéens. Avec l'espoir d'obtenir de l'aide de l'Angleterre les Vendéens
essayent d'occuper un port. Le général en chef La Roche Jacquelin pénètre dans
Laval, ils sont aidés par les chouans commandés par Cadoudal et ceux du Maine
commandés par Cottereau. L'armée républicaine est battue à Entrammes prés de
Laval le combat fait dix mille morts. Le 4 novembre les Vendéens s'emparent de
Fougères, le 8 de Dol et de Pontorson et marchent sur Granville où ils essuient
un échec le 14 novembre. Ils amorcent leur retraite et parviennent encore à
battre les armées de Rossignol à Autrain près de Dol. Ils arrivent à Laval en
Piteux état. Le 4 décembre elle tente encore sans succès de s'emparer d'Angers.
Le 8 décembre à Nantes pour libérer les prisons Carrier ordonne d'entasser tous
les prisonniers sur des pontons et de les noyer dans la Loire, ce début de
génocide durera jusqu'au19 janvier et fera cinq mille victimes. Le 10 décembre
les Vendéens se replient sur Le Mans, le gros de l'armée Vendéenne se dirige sur
la Bretagne. Stofflet, La Roche Jacquelin entrent dans les Mauges, ils
continueront le combat pendant 2 ans. Le gros de l'armée est rejoint par Kléber
et Marceau à Savenay, acculés à la Loire ils sont massacrés. Quinze mille hommes
vont périr, quatre mille s'échapperont. Tous les prisonniers seront fusillés et
dépouillés de leurs vêtements sur ordre de Westermann. Marceau écœuré part sur
la frontière" Là au moins on se bat contre l'ennemi " dira-t-il. Le 2 janvier
1794 une colonne républicaine arrive à Noirmoutier, d'Elbée qui y a été envoyé
pour s'y faire soigner pour blessure, est arrêté et fusillé. Le 12 janvier à
Angers début des exécutions des prisonniers vendéens, en trois mois les
commissions militaires d'Angers de Laval et de Saumur exécuteront quinze mille
hommes et femmes. Le 21 janvier la convention donne au général Turreau
l'ordre de détruire tout ce qu'il trouve sur son passage en Anjou et en Vendée
  
[Carrier ] [ Léquinio ] [ Turreau ]
Carrier : Jean-Baptiste auteur des noyades de Nantes " Qu'on ne vienne donc pas
nous parler d'humanité " disait-il
Léquinio : Joseph-Marie député de la Convention il voulait purifier la Vendée
avec le feu " patriotique "
Turreau : Avec Carrier il fut le plus sanguinaire des auteurs du génocide
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