La Gaule Page 08


Les peuples de la Gaule relèvent la tête. Le proconsul fait assassiner Dumnorix chef de la cavalerie éduenne qui refuse de le suivre dans une nouvelle guerre contre les Bretons, les autres chefs gaulois terrorisés le suivent mais avec la haine au cœur. Les Éburons établis entre le Rhin et la Meuse s'agitent. L'un de leur chef Ambiorix attaque le camp romain et en massacre les soldats. Ambiorix rallie les Atuatuques et les Nerviens à sa cause. César prévenu se précipite. Les Gaulois se retirent. Fin -54, César au lieu de se rendre en Italie passe l'hiver sur la Somme à Samarobiva (Amiens) chez les Ambiens. Les Sénons s'emparent du ravitaillement des Romains. En -53, César craint un soulèvement de la Gaule entière. Il réclame des renforts. Il veut dominer la Gaule. Pour se venger de la révolte des Gaulois, il fait exécuter certains chefs, César croyant la Gaule pacifiée se rend à Rome, au sénat afin de soigner sa popularité. En Italie, après le meurtre de Publius Claudius, des troubles éclatent et le proconsul craint de voir son autorité compromise. César doit donc demeurer à Rome tandis que ses légions restent dans leurs camps et surveillent les Gaulois, mais sont incapables de se défendre en cas d'attaque. Vercingétorix en profite pour sortir de l'ombre. Les principaux chefs gaulois se réunissent dans les bois pour discuter de la mort d'Accon et pensent subir le même sort. Ils permettent des récompenses à celui qui osera commencer la guerre contre les Romains et délivrera la Gaule au péril de sa vie, en empêchant César de rentrer en Gaule pour rejoindre son armée. Les Carnutes prennent les armes les premiers avec à leur tête Cotuat et Conetodum, se rendent à Génabum (Orléans) y massacrent les Romains et pillent leurs biens. Les Carnutes annoncent la nouvelle aux autres États de la Gaule par des cris qui se transmettent de proche en proche. Les Arvernes sont ainsi mis au courant. Les Belges veulent aussi reprendre la lutte mais n'oublions pas que César avant de partir pour Rome avait disposé ses légions afin de séparer la Gaule belge de la Gaule celtique. Le complot belge mené par Commios est découvert par César. Gergovie, Vercingétorix apprenant la victoire des Carnutes à Genabum convoque ses clients, tous courent aux armes. Mais les aristocrates arvernes, ceux qui avaient tué son père Celtillos et dont fait parti son oncle Gobannitio refusent de se joindre à lui et le chassent de Gergovie. Vercingétorix ne se décourage pas, enrôle le plus d'hommes possible ayant les même idées que les siennes, les exhorte à prendre les armes pour libérer la Gaule. Ayant réuni une grande force, il chasse ceux qui l'ont chassé. Ses partisans le nomment Roi. Il rallie à sa cause les Sénonais, les Parisiens, les Pictons, les Cadurciens, les Turons, les Alerciens, les Lémovices, les Andes et autres peuples qui bordent l'océan. Tous lui donnent le gouvernement suprême. Vercingétorix veut chasser les Romains de la Gaule et se faire reconnaître comme chef suprême sinon comme Roi en titre il demande à tous les autres peuples de la Gaule de respecter la parole donnée. Les Arvernes acceptent à contrecœur le titre de roi donné à Vercingétorix mais le suivent.
Photo: Ambiorix



Dernière Modification   21/12/16

© Histoire de France 1996