La Gaule Page 09


Dans le camp arverne Vercingétorix a deux alliés Critognatos et son cousin Vercassi Vellaunos, le fils de la sœur de sa mère, deux ennemis de son oncle ainsi que le chef Epathnactos. Les Carnutes avec Cotuatos et Conconnétodumnos, les Cadurques du Quercy avec leur chef Lucterios, les Lémovices de Limoges avec leur chef Sédulios, les Aulerques avec Camulogène, les Andes avec Dumnocos, les Turons et les Sénons avec Drappréos, les Parisiens, les Trévires avec Ambiorix et enfin les Atrébates avec Comnios. Ce qui fait la moitié de la Gaule pacifiée par César. Vercingétorix a réussi un coup de force en réunissant tous ces peuples, étant reconnu comme chef suprême il réclame les pleins pouvoirs militaire. Chaque peuple doit fournir des soldats et fabriquer des armes. Vercingétorix se montre un chef sévère et cruel. Il n'est quand même pas le maître absolu car il est obligé de demander l'avis des autres chefs. Plus tard les Bituriges, les Ruthènes du Rouergue, les Nitobriges d'Agen, les Gabales du Gévaudan qui se rallient à Vercingétorix sont rassemblés et se dirigent vers la Province avec Luctérios à leur tête. Prévenu, César revient d'Italie en toute hâte, empêche Luctérios d'atteindre Narbonne, puis se dirige vers l'Arverne et décide de constituer un grand corps d'armée dont il pourra disposer. Vercingétorix comprend l'intention de César et essaie de rallier d'autres alliés des Romains à sa cause. Après avoir incendié Noviodunum, César se dirige vers le sud pour assiéger Avaricum (Bourges), l'un des plus riche comptoir à blé de toute la Gaule afin de priver les Gaulois de ravitaillement et pouvoir nourrir ses soldats. Pour interdire tout fourrage et approvisionnement aux Romains, Vercingétorix fait brûler les villages aux abords des Romains et ainsi les affaiblir. Mais pour Avaricum que faire ? Vercingétorix est pour brûler la ville mais les habitants s'y opposent en prétextant que leur ville est imprenable et s'en portent garant, ils veulent préserver leur fortune. Vercingétorix cède et promet de défendre la ville. C'est sa première faute. César s'empare de la ville, ses soldats massacrent les femmes, les enfants et les vieillards. Vercingétorix démontre aux habitants d'Avaricum que tout ce qui arrive est de leur faute, il fallait brûler la ville. Vercingétorix veut isoler César dans une Gaule hostile. Il se rend dans le principal oppidum d'Arvernes, Gergovie, qu'il connaît bien. Gergovie est protégée par ses fortifications et ses pentes abruptes qui l'entourent. César emmène six légions dans le but d'attaquer la forteresse des Arvernes. Pour la première fois se dresse devant le proconsul romain une fronde puissante unie sous un seul chef, la révolte se propage dans les cités les plus soumises par d'habiles manœuvres et d'incessants combats, la cavalerie gauloise qui harcèle les légions romaines, Vercingétorix oblige ceux-ci à lever le siège et battre en retraite. César et son armée se trouvent isolés et coupés de leur ravitaillement dans un pays qui leur est hostile. C'est un échec pour César aussi décide-t-il de rejoindre la Narbonnaise. Vercingétorix demande à sa cavalerie de harceler leur retraite.
Photo: Vercingétorix



Dernière Modification   21/12/16

© Histoire de France 1996