Maîtresses de Charles
VII

Agnès Sorel Maîtresse de Charles VII, Agnès est
née en 1422, c'est la fille d'un simple mercenaire du roi à Clermont de
l'Oise. Elle arrive à la cour de France à l'age de 19 ans, elle était
demoiselle d'honneur de la reine de Sicile, elle a 20 ans le roi a 40 ans
!.. Charles VII l'installe dans le château de Loches. Agnès est la première
favorite officielle d'un roi de France. Elle est le bon génie du roi, le
délivre de ses complexes et le conseil dans le choix de ses ministres, ce
qui vaut au roi le surnom de "Bien-servi ". Le roi comble sa maîtresse de
cadeaux. Agnès est très dépensière, elle aime le luxe, les produits
orientaux et les bijoux. C'est la meilleure cliente de Jacques Cœur dont
elle devient la protectrice. Agnès pousse Charles à Continuer la guerre
contre les Anglais. Le fils aîné du roi et de la reine Marie d'Anjou, le
futur Louis XI ayant tenté de la tuer, Charles pour la consoler lui fait don
du domaine de Beauté sur marne (d'où le nom de Dame de Beauté, surnom bien
mérité ). Elle donne trois filles au roi. En 1449, Agnès, enceinte de six
mois quitte le château de Loches, en plein hiver, pour rejoindre le roi à
Jumièges. Elle prend froid, atteinte de dysenterie, sa grossesse est
difficile. Agnès meurt rapidement le 11 février 1450 à l'âge de 28 ans. La
cour soupçonne le dauphin de l'avoir empoisonnée. Le deuil du roi sera bref.
Le gisant d'Agnès Sorel se trouve maintenant au château de Loches. En 1462
Jacques de Brézé épouse Charlotte de France, seconde fille d'Agnès et du roi
Charles VII.
Antoinette de Maignelais A la mort d'Agnès Sorel, Charles VII prend
une nouvelle maîtresse, Antoinette de Maignelais âgée de 28 ans, cousine
germaine d'Agnès. Agnès l'avait introduite à la cour en vue de lui trouver
un mari. C'est la nourrice de ses trois filles. Antoinette ressemble un peu
physiquement à sa cousine, mais de caractère c'est le jour et la nuit.
Charles la marie à André de Villequier et paie la complaisance du mari en
lui offrant plusieurs seigneuries et le château de la Guerche où le roi y
séjourne plusieurs mois. Le roi se lasse vite d'elle mais ne la congédie
pas. Antoinette pousse dans les bras du roi sa sœur Jeanne de Maignelais,
ses belle-sœur Marguerite de Montel et Toine de Vauvert ainsi que d'autres
filles.
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