Maîtresses de
François 1er
Marie Gaudin, dame de la Bourdaisière. Marie est
l'épouse de Philibert Babou, grand argentier du roi François 1er. Philibert est
élu maire de Tours en 1520. Marie devient la maîtresse de François 1er et à
trois filles et un fils Jean Babou de la Bourdaisière qui épouse Françoise
Robert et, ils ont quatre garçons et six filles, une des filles, mariée à
Antoine d'Estrées, met au monde en 1545, une fille, Gabrielle future maîtresse
de Henri IV.
Jeanne Le Coq. François, avant son mariage devient
l'amant de Jeanne Le Coq épouse de l'avocat parisien Jacques Dishomme, le plus
riche de tous les gens de robe.
Mary Tudor Neuf mois après son veuvage, Louis XII épouse une Anglaise,
Marie Tudor sœur d'Henri VIII. Mary à 16 ans, elle est ravissante, des yeux
bleus, un teint de rose, une superbe chevelure dorée, distinguée, sensuelle. La
nouvelle reine arrive le 7 octobre en France. C'est le gendre de Louis XII,
François d'Angoulême qui est chargé de l'accueillir. Ce n'est pas de gaieté de
cœur que François d'Angoulême s'acquitte de sa mission. Car si Louis XII venait
à mourir sans héritier mâle c'est lui François d'Angoulême qui serait roi. A la
vue de Mary , François est ébloui, subjugué par l'éclatante beauté de sa
"belle-mère", mais inquiet, et si Louis XII faisait un enfant mâle à cette
ravissante enfant. C'est impossible Louis est trop malade, et ça fait deux ans
que Mary a pour amant Charles Brandon, duc de Suffolk, il l'accompagne en France
en tant qu'ambassadeur d'Angleterre. Suffolk, lui, peut rendre Mary mère, ce qui
permettrait à Mary de devenir régente jusqu'à le majorité de son fils. C'est
tout ce qu'elle souhaite et elle s'y emploie !. Mais c'est compter sans Louise
de Savoie qui veille sur son petit "César" et sur son avenir. Le duc de
Suffolk est prié de ne plus approcher Mary et d'aller loger chez Mme Deshimme.
L'amant parti, Mary tente de le remplacer par François en l'embrassant sur les
lèvres, en le couvrant de caresses, en lui faisant les yeux doux, bref elle
ensorcelle son "gendre" qui n'a que 20 ans alors que son mari en a 52. Louise de
Savoie voit le manège et sermonne son fils. Ne voit-il pas que tout ce que veut
la reine c'est un fils ! Et que si c'est le cas François restera duc
d'Angoulême, et son bâtard règnera sur la France ! François n'écoute pas, il est
éperdument amoureux, qu'importe ce qui arrivera. Puisque François ne veut pas
entendre raison, Louise de Savoie décide d'agir. Elle oblige mary à partager son
lit avec la baronne d'Aumont ou avec Claude, lorsque son mari ne la rejoint pas,
avec ordre de ne pas la quitter, elles doivent veiller sur la chasteté de la
reine !Après son sacre et malgré la grossesse de la reine Claude, François
propose le mariage à Mary, dont il est de plus en plus amoureux. Louis XII n'a
t-il pas répudié Jeanne de France pour épouser Anne de Bretagne ? Mais la
ravissante Mary, préfère Charles Brandon, duc de Suffolk qu'elle épouse trois
mois plus tard.
Françoise
de Foix comtesse de Châteaubriant Vers 1495, naît Françoise de Foix, proche
parente de la reine Anne de Bretagne qui à ce titre la fait venir près d'elle à
la cour. Françoise y apprend les usages et le maintien convenant à son rang. A
11 ans Françoise rencontre Jean de Laval-Montfort, comte de Châteaubriant, âgé
de 19 ans, qui lorsqu'il la voit en tombe éperdument amoureux. On les fiance et
la reine offre vingt mille livres de dot à Françoise. sans attendre le sacrement
du mariage Jean enlève sa belle, l'emmène dans son manoir de Châteaubriant. Un
an plus tard, en mars 1508, Françoise, qui est précoce, met au monde une petite
fille, la maman n'a que treize ans. Les amoureux vivent encore un an en union
libre avant, en 1509, de se marier. Pendant dix ans les deux tourtereaux vivent
leur parfait amour cachés dans leur manoir breton. Peu importe au comte de
Châteaubriant de se faire une réputation de guerrier, d'acquérir de hautes
fonctions, ou même de jouer un rôle de premier plan. Le comte et la comtesse
veulent vivre heureux, cachés sur leurs terres. Malheureusement pour eux
François s'intéresse à la région (son épouse Claude est héritière du duché de
Bretagne ), le comte de Châteaubriant en est un des grands barons. François 1er
veut employer le comte invite t-il le couple à le rejoindre à le cour et
ainsi il pourra faire la connaissance de la ravissante comtesse dont il a
tant entendu vanter l'intelligence et la beauté. Jean connaissant la vie
dissolue de la cour ne veut pas y amener Françoise prétextant que c'est une
sauvageonne difficile à apprivoiser. Le roi se fâche et s'irrite. Jean de Laval
obéit et rejoint le roi mais seul, Françoise est restée dans son manoir. Jean,
jaloux et méfiant, aurait dit-on fait confectionner deux bagues identiques, il
en donne une à son épouse en lui faisant la recommandation de ne venir à la cour
que sur sa demande écrite, signée et accompagnée de la seconde bague qui
impérativement doit être jointe au courrier, sinon elle doit rester sur ses
terres. Le roi, apprenant la chose par un valet indiscret du comte, fait
intercepter le courrier et y glisse une bague qu'il a fait copier à un orfèvre
et identique à celle de Jean ( Mr Georges Bordonove écrit que cette histoire est
une fable inventée par Varillas en 1685). Au reçu de la lettre, la comtesse de
Châteaubriant arrive à la cour d'Amboise. François est ébloui par la beauté de
la comtesse : des cheveux de jais, des yeux en amande, une bouche petite et
charnue, un corps de déesse. L'amour qu'elle inspire au roi ne la trouble pas,
Jean, son mari, n'a t-il pas agi de la même façon ? n'a t-il pas renoncé à faire
carrière pour ne pas la quitter ? Non seulement Françoise est jolie mais elle
est intelligente et cultivée, aime la lecture, lit couramment le latin l'italien
et tourne joliment les vers. Le roi ne peut rester insensible à tant de beauté
et d'intelligence. Mais la comtesse est encore éprise de son mari et Jean est
terriblement jaloux. Aussi fait-elle languir François, ce qui est nouveau pour
lui, il est habitué aux conquêtes faciles, les dames ne peuvent lui résister, ne
dit-il pas : Je ne veux autour de moi, que les femmes les plus belles et
les plus gentilles (point cruelles) ! Pour que le roi attache plus de prix à sa
victoire, Françoise se fait prier. Enfin après trois ans, elle cède à François,
son mari prend ombrage de la liaison de sa femme avec le roi. Mais peu à peu il
se fait à cette idée. Le roi, fin stratège et pour avoir le champ libre, envoie
le comte à Nantes avec mission de percevoir l'impôt que les Bretons refusent de
payer. Jean accepte et reçoit le commandement d'une compagnie d'ordonnance
royale. Jean est nommé sire de Châteaubriant puis seigneur de Dinan. Les frères
de Françoise ne sont pas oubliés : Odet, Thomas et André obtiennent de hauts
commandements militaires, pour le malheur de la France. Odet de Foix, vicomte de
Lautrec devient maréchal de France, perd le Milanais en 1522. Les deux autres :
Thomas de Foix, seigneur de Lescun et André de Foix, seigneur de Lesparre sont
des soldats médiocres mais courageux. Thomas de Lescun meurt à Pavie quant à
André de Lesparre, il perd la vue . Françoise ne se mêle pas de politique, ne
demande rien pour elle (il est vrai que François la couvre de cadeaux et de
bijoux), elle défend la réputation de ses frères et appuie leurs candidatures.
Malgré l'amour violent qu'il éprouve pour Françoise, le roi est un amant
inconstant et impénitent, aussi ne peut-il s'empêcher d'aller butiner d'autres
fleurs, ne dit-il pas : "une cour sans dames est un jardin sans fleurs". ? Mais
François toujours dans les bras de sa maîtresse. La comtesse lui rend la
pareille et prend pour amant l'ami de François, l'amiral Guillaume Gouffier de
Bonnivet. On raconte qu'un jour, prévenue de la visite imprévue du roi,
Françoise qui est au lit avec Bonnivet, demande à celui-ci, afin d'éviter la
colère du monarque, de se cacher sous les branchages disposés dans la haute
cheminée de sa chambre. Pour Françoise qu'il aime et apprécie, François
multiplie les fêtes, écrit des vers qui lui chantent son amour. Malgré les
infidélités de François, leur amour durera dix ans (1518-1528) Françoise occupe
la première place dans le cœur du souverain, fait partie de tous ses voyages. En
1520, la comtesse est présente à l'entrevue du Drap d'or, où elle est remarquée
par Henry VIII. En 1525, François est fait prisonnier à Pavie. De ses prisons
successives François compose des vers pour sa chère Françoise qui lui répond en
vers. En 1526, lors de l'échange d'otages, de retour sur le sol de France, le
roi est étonné de ne pas apercevoir Françoise. Françoise est en Bretagne, Louise
qui déteste et jalouse la favorite s'est arrangée pour qu'elle ne soit pas
présente pour accueillir son cher "César", par contre elle présente à son fils
Anne de Pisseleu. A Angoulême, Françoise rejoint le roi et se rend compte que sa
place est prise par Anne, âgée de 18 ans tandis qu'elle en a 31. Françoise a du
caractère et ne s'avoue pas vaincue, elle attaque de front le monarque en lui
demandant comment il peut lui préférer une blonde fade. La cour s'amuse de ces
querelles. Entre le roi et la comtesse il y a des hauts et des bas. Pendant deux
ans, Françoise, maladroite, attaque sans cesse la blondeur d'Anne. Elle devient
de plus en plus impossible, brouilles et réconciliations se succèdent. François
finit par se fâcher et tout en étant aimable avec Françoise, lui propose la
seconde place. Il n'est pas question pour une fille de la maison de Foix,
orgueilleuse et fière d'être reléguée à la seconde place. Puisque le roi ne veut
plus d'elle, Françoise repart dans sa Bretagne rejoindre son mari, pas très
heureux de retrouver son épouse. Néanmoins la vie commune reprend. Françoise
continue d'écrire au roi, celui-ci vient même plusieurs fois à Châteaubriant où
il est reçu avec honneur par le comte Jean. Le comte de Châteaubriant reçoit
l'ordre de Saint-michel ainsi que la lieutenance générale du duché de Bretagne
et bien d'autres faveurs royales. Un jour pour plaire à sa nouvelle maîtresse,
François s'abaisse à réclamer les bijoux offerts à Françoise. Celle-ci grande
dame, les fait fondre et les lui renvoie convertis en lingots ! Est-ce pour
sauver les apparences que le comte fait construire un nouveau logis où Françoise
règne ? Cependant Jean de Châteaubriant fut accusé par la rumeur publique du
meurtre horrible de son épouse. On ne connaîtra jamais la vérité sur ce crime.
Anne de Pisseleu duchesse d'Étampes En 1508, à
Fontaine-Lavaganne, naît Anne de Pisseleu fille d'Anne Sanguin de Meudon
et de Guillaume de Pisseleu, seigneur d'Heilly, gentilhomme d'antique chevalerie
mais peu fortuné et qui a eu trente enfants de trois femmes différentes. Lors du
retour de captivité du roi, la jolie Anne est présentée à François 1er par
Louise de Savoie une de ses demoiselles d'honneur. Le bruit court que la régente
n'aimant guère Françoise de Châteaubriant, pousse la jeune d'Heilly dans les
bras de François. Anne, 18ans, a les cheveux dorés comme les blés, elle est
fraîche comme la rosée, douce, avec un teint de porcelaine, elle a des yeux
clairs angéliques, la taille bien prise et le corps d'une finesse de princesse
de conte de fée. Elle a tout pour attirer François dans son lit. Elle est aussi
intelligente et cultivée que la comtesse de Châteaubriant. Elle est si avenante
que l'on ne se méfie pas d'elle. Sous son air innocent et presque timide, Anne
est secrète et ambitieuse, elle met tout en oeuvre pour Harponner le roi (elle
n'a pas grand mal !). Elle veut évincer la maîtresse en titre, France de Foix,
et prendre sa place. Elle ne veut pas être une simple passade aussi pour arriver
à ses fins elle use de finesse et de savoir faire. Françoise avait succombé par
amour, Anne agit par intérêt. A Amboise, Anne cède enfin aux avances du roi. Le
fait qu'Anne n'aime pas le roi, ajoute un atout à son jeu : la passion ne risque
pas de déranger ses plans. Il suffit qu'elle laisse croire au roi qu'elle
l'aime. Anne est douée pour jouer la comédie et la joue bien !. Anne et
Françoise se querellent sans cesse, ce qui amuse la cour mais finit par lasser
le roi. François fait comprendre à Françoise que maintenant elle est la seconde
à la cour et dans son cœur. Françoise ne peut le supporter, elle quitte la cour,
en 1528, et laisse la place à sa rivale. En 1532, par convenance, François marie
sa maîtresse, Anne de Pisseleu, avec Jean de Brosses, comte de Penthièvre,
gentilhomme pauvre d'ancienne noblesse. Le roi leur donne 72000 livres et au
lendemain de la mort de LOuise, il fait de la comtesse de Penthièvre la
gouvernante des ses deux filles Madeleine et Marguerite. Le 23 juin 1534, le roi
donne le comté d'Étampes à Jean de Brosses. Le 18 juin 1536 le comté d'Étampes
est érigé en duché, le roi fait de Jean de Brosses le baron puis le duc de
Chevreuse, il l'aide pécuniairement à devenir propriétaire d'innombrables
baronnies, châtellenies, seigneuries et fiefs. Il est nommé gouverneur de
Bretagne, puis pour l'éloigner de la cour le nomme gouverneur de l'Auvergne.
Anne a beaucoup d'influence sur le roi, elle est d'avantage une femme de tête
qu'une femme de cœur. Elle pourvoit, grâce aux bontés du roi, les membres de sa
famille de commandements, de terres et de titres. Anne, pour François est une
merveilleuse partenaire mais son âme est laide : un jour sur l'oreiller, Anne
demande au roi de réclamer à Mme de Châteaubriant les bijoux qu'il lui avait
offerts pas pour leur valeur, mais pour les devises qui y sont inscrites. Belle
hypocrite ! Le roi hésite mais s'exécute, Anne est si capiteuse que ne ferait-il
pas pour sa douce, tendre et charmante maîtresse !. Un messager est dépêché
auprès de Françoise, celle-ci fait fondre les bijoux et les transforme en
lingots, renvoie le tout au roi avec ses mots : "Pour ce qui est des devises, je
les si bien empreintes et conservées en ma pensée, et les y tiens si chères, que
je n'ai pu permettre que personne en disposât, en jouit ou en eût le plaisir que
moi même". (André Castelot). Le roi comprend la leçon. Anne conserve une grande
influence, sa rivalité avec Diane de Poitiers divise la Cour qu'elle doit
quitter à la mort du roi. A l'avènement d'Henri II, elle est chassée de la Cour
par Diane, elle va vivre sur ses terres. Le duché d'Étampes passe à Diane de
Poitiers puis à Gabrielle d'Estrées, puis à César de Vendôme, fils de cette
dernière. A la fin de sa vie elle adhère au protestantisme. On la surnomme "la
plus savante des belles et la plus belle des savantes". Elle meurt à Heilly en
1580.
Mary_Boleyn
Fille de Sir Thomas Boleyn, diplomate et premier comte de Wiltshire et
d’Élisabeth Howard, la petite Mary est née vers 1499, au château de Henver dans
le Kent. Mary est l’aînée du couple Boleyn. Elle connaîtra une sœur, Anne,
future épouse d’Henri VIII et mère d’Élisabeth Ière (vers 1501-morte décapitée
le 19 Mai 1536), et un frère, Georges (1503 – mort décapité à Tower Hill le 17
Mai 1536). Elle passe la plupart de son enfance en Angleterre avant de devenir
demoiselle d’Honneur de la reine, Mary d’Angleterre, sœur du roi d’Angleterre,
Henry VIII, épouse du roi de France, Louis XII. Elle y est rejointe plus tard
par son père, Thomas Boleyn et sa jeune sœur, Anne, qui vient de finir ses
études au Pays-Bas. Décrite comme belle selon les critères de l’époque, Marie
devient brièvement la maîtresse du nouveau roi de France, François 1er, neveu et
successeur de Louis XII. Après sa liaison avec François Ier, elle a d’autres
aventures et ce qui l’oblige de retourner en Angleterre en 1519. Arrivée en
Angleterre, elle est appointée comme dame de compagnie de la reine d’Angleterre,
Catherine d’Aragon. Le 4 Février 1520, Mary est mariée à Sir William Carey. Ils
auront deux fils. Il ne faut pas attendre plus longtemps pour qu’elle se glisse
dans le lit du souverain. Mais elle ne sera maîtresses royale que de très courte
durée, sa liaison d’ailleurs avec le roi étant restée dans l’obscurité la plus
totale. En 1522, sa sœur Anne retourne en Angleterre et jouit d’une grande
popularité. Sa culture et sa manière de s’habiller charment tous les hommes.
Anne a plusieurs prétendants dont le roi. Bien qu’Anne est moins belle que Mary
selon les critères de l’époque, elle a de l’ambition et elle a aussi refusé les
avances d’Henri VIII pour se faire encore plus désirer. Ces charmes fonctionnent
et vers l’an 1527, le roi a envie de se marier avec elle et de divorcer d’avec
son épouse légitime, Catherine d’Aragon. En 1528, son mari, William Carey décide
au cours d’une épidémie de suette. Mary décide de confier son fils, Henry Cary à
sa jeune sœur, Anne. En 1534, Mary Boleyn contracte un second mariage avec
William Stafford, qui est un roturier et qui n’a aucun rang. Elle est rejetée
par sa famille et est contrainte de quitter la cour sur ordre de sa propre sœur,
Anne Boleyn. Le couple vit dans un total dénuement. Mary est contrainte de faire
appel au ministre du roi pour qu’il parle au roi et à sa famille pour qu’elle
lui donne un peu d’argent. C’est sa sœur, Anne, qui répondra. Si Anne lui envoie
un peu d’argent en revanche, elle ne lui donne pas d’accès de revenir à la cour.
Même si Anne lui a donné un peu d’argent, les deux sœurs ne sont jamais devenues
proches. Mary ne reverra plus sa sœur Anne, qui sera exécutée le 19 Mai 1536.
Elle semble aussi de plus en plus s’éloigner de sa famille car elle ne verra ni
son frère, mort-exécuté aussi, ni sa mère, ni son père.
Après la mort de sa sœur, Anne, Marie et son époux se
trouvent isolés sur leurs terres à Rochford dans le comté d’Essex. À la mort de
ses parents, Mary hérite de plusieurs domaines et terres dans l’Essex, ce qui
lui permettra de vivre avec un certain confort avec son époux durant les
dernières années de sa vie. Mary Boleyn décède le 19 Juillet 1543, à l’âge de
presque 44 ans. Elle, qui a été la maîtresse de deux rois, François Ier de
France et Henri VIII d’Angleterre, semble avoir été déjà oubliée par eux. Son
second époux, William Stafford, mourra quelques années plus tard. Ses
descendants se trouveront rétablies au règne d’Élisabeth Ière, fille de sa jeune
sœur, Anne, et également sa nièce. Son petit-fils, Lord Hundson réclamera le
titre de duc d’Ormonde.
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