La bataille de Waterloo (page
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Charleroi
tombe aux mains des Français le 16 juin 1815. wellington tient toujours le
carrefour des quatre-bras situé au nord. Blücher à l'est tient Ligny. L'empereur
donne l'ordre à Ney d'attaquer Wellington et de le repousser vers l'est là où se
trouve Blücher. Ainsi pris en tenaille, les Prussiens peuvent être anéantis. Ney
va se révéler un piètre tacticien, il se perd dans la nature, manoeuvre sans
réfléchir, et, surtout n'utilise pas les vingt mille hommes de Drouet d'Erlon.
Le 16 juin au soir il n'est toujours pas parvenu à faire céder un pouce de
terrain à Wellington. Napoléon a compris que Ney a échoué, et par des attaques
brutales et successives, va réussir à briser les lignes prussiennes. Il
fait front à la garde de Blücher qui tente en vain de se dégager. Les Prussiens
vaincus se retirent sans hâte dans la nuit vers Wavre. Ils ont laissé 15000
hommes et une grande partie de leur artillerie. Ligny sera la dernière victoire
de l'empereur. L'empereur qui vainquit à Austerlitz aurait poursuivi les
Prussiens, mais l'empereur à Waterloo, ne le faisant pas, va compromettre
l'issue de la victoire. Au lieu de cela, le 17 juin, il donne ordre à Ney de
s'emparer des quatre bras. Ney ne bouge pas, vers11 heures l'empereur réitère
son ordre. Là Wellington qui a compris que toute résistance est inutile, recule
sur le plateau Saint-Jean. Tout ce temps perdu par les hésitations de Ney,
placeront l'empereur en difficulté. napoléon envoie Grouchy pour couper la route
à Blücher et l'empêcher de rejoindre les troupes de Wellington. Cette journée du
17 juin sera catastrophique pour Napoléon, car l'armée anglaise permet à
Wellington de tenir le plateau Saint-Jean et les Prussiens se sont repliés sur
Wavre. Le lendemain, à la tête de 74000 hommes, Napoléon se trouve face aux
70000 hommes de Wellington. Napoléon va très vite comprendre la manoeuvre de
l'ennemi, Wellington forme deux avant postes, aussi lui faut-il réagir très vite
pour empêcher le retour de Blücher, mais (Grouchy n'a que 33000 hommes à opposer
aux 100000 hommes des Prussiens). D'autre part il faut qu'il enfonce le centre
du front anglais. malheureusement, l'empereur est malade, et, il confie ce plan
de bataille à Ney qui a démontré les jours précédents, son incapacité.