La bataille de Waterloo (page 4)


 

Les Français qui veulent utiliser leur artillerie lourde attendent que le sol se soit asséché pour attaquer. Cette énorme erreur donnera à Blücher le temps d'attaquer. En de mauvaises mains, les troupes françaises seront inefficaces. Ce n'est qu'à 18 heures que Ney parvient à prendre l'un des deux avant postes de Wellington, mais malgré l'avance immédiate de l'artillerie, il est trop tard. Grouchy avec entêtement et contre l'avis de ses généraux, continue son offensive sur les Prussiens, ceci permettant à Blücher de s'infiltrer, apportant ainsi des renforts aux troupes de Wellington. L'empereur va commettre la dernière et fatale erreur. Constatant le manège de l'ennemi, il envoie Lobau et ses troupes pour contrer la manoeuvre. L'empereur a compris que Grouchy n'arriverait pas à se débarrasser de Blücher, alors pourquoi ne pas avoir donné l'ordre de replis ? La Haye-Sainte avant poste de Wellington étant aux mains des Français, il ne reste à Napoléon qu'une parade: il lance toutes ses troupes contre Wellington pour lui faire abandonner le plateau Saint-Jean. Il envoie huit bataillons pour soutenir Lobau à l'aile droite, et avec onze bataillons il va soutenir l'assaut de Ney. Mais alimentées sans cesse de troupes fraîches les troupes anglaises vont faire reculer la vieille garde. C'est la panique dans les rangs français, ils fuient en désordre vers Bruxelles. Napoléon parvient à endiguer la fuite, Soult rassemble les fuyards et les joints aux troupes de Grouchy encore intactes. Le 21 juin Napoléon est acclamé à Paris par le peuple, mais Fouché obtient de la chambre l'abdication de l'empereur. Le règne de Napoléon s'achève le 22, Sainte Hélène l'attend.


Dernière Modification   27/04/19

© Histoire de France 1996