La prophétie de Saint Malachie
Ses 111 sentences

Saint Malachie, (O'Morgair), Irlandais, évêque de Down, moine de Bevehor et archevêque d'Armagh, abdique en 1137 et se retire à Down. Il meurt le 2 novembre 1148 à l'abbaye de Clairvaux dans les bras de Saint Bernard, son biographe. Il fut canonisé en 1190 par le pape Clément III. Il aurait écrit ses cent onze devises en 1139, la première sur Célestin II (1143-1144) premier pontife du vivant de Malachie et la dernière sur Pierre le Romain ou Pierre II. Heureusement pour les chrétiens ces sentences ne remettent pas en cause la foi en Dieu. Nous sommes depuis peu, entré dans le troisième millénaire, avec deux mille ans de christianisme traversé par des schismes, hérésies, guerres de religion etc. Depuis que Jésus a dit à Simon Pierre :"je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux", 265 papes ont avec plus ou moins de bonheur affirmé le dogme de l'église. L'église a mis la croix du Christ au service du monde, l'église est devenue universelle. L'hypocrisie, les faux fuyants et les compromis sont révolus. Un milliard de chrétiens interrogent avec angoisse les signes du ciel, et ont le vague à l'âme en pensant au message évangélique. Le concile Vatican II sous Jean XXIII clôturé par Paul VI a provoqué un bouleversement de l'église. Jean Paul II a continué dans la même ligne de conduite  On se souviendra de l'excommunication par le pape Jean Paul II, de Mrg Lefebvre qui refusait les modifications du dernier concile. Jean Paul II n'est plus et la crise est loin d'être résolue. Sans tomber dans un réformisme à tous crins, il faudra au successeur de Jean Paul II mêler harmonieusement hardiesse et prudence. La position adoptée par le Vatican sur l'avortement, le préservatif et le célibat des prêtres, n'a cessé de provoquer des polémiques et de violents commentaires. Le véritable chrétien se comporte selon les règles du Christ, auraient-elles changées ? Je m'interroge depuis que j'ai entendu un prêtre dire à un paroissien "Vous, vous êtes de l'ancienne foi" il est vrai que l'on peut croire en beaucoup de choses, aux honneurs, à l'argent, à la drogue, mais je pense que la foi en Dieu doit être indéfectible. De Saint Pierre à Jean Paul II, le coq n'a pas fini de chanter trois fois, l'homme marqué du péché originel , qu'il soit roi, président ou pape, reste un être déchu qui jamais de son vivant ne comblera le vide qui le sépare de Dieu, quelles que soient ses vertus théologales. Maintenant on peut s'interroger sur l'avenir de l'église catholique et plus particulièrement sur celui de la papauté. Si son avenir appartient à Dieu, l'homme a le devoir de le forger selon son amour. André Malraux a dit ceci "Le vingt-et-unième siècle sera croyant ou ne sera pas". Peut-être que ce siècle annonce la fin d'un cycle  ? qu'est-ce donc ? Selon une vieille idée qui perdure il existerait un déroulement cyclique de l'histoire, l'inverse du hasard. L'aventure de la terre et celle de l'humanité seraient préprogrammées par une pendule cosmique, les hommes y jouant un rôle prévu dans un plan divin. Les textes sacrés de l'apocalypse ne contredisent nullement cette option. Mais tout ceci heurte les défenseurs d'un progrès infini. D'après Saint Malachie le dernier pape se nommera "Pierre le Romain" attendons de voir si ses prophéties sont des affabulations ou des oracles. Pourquoi à la bibliothèque du Vatican y a t-il une pièce renfermant certains livres inaccessibles au commun des mortels ? y trouverait-on la clé à tous ces mystères ? Je pense que le monde à venir sera ce que nous en ferons, mais n'est-il pas déjà trop tard ? Déjà après l'élection du nouveau pape il y a des craintes on le dit conservateur, et pape de transition etc....

L'histoire des prophéties de Saint Malachie est énigmatique, car c'est Arnold de Wyon, bénédictin, qui en 1595 fit paraître un livre sous le titre de "Lignum vitae" (L'arbre de vie). Dans cet ouvrage il contait la vie des personnages célèbres de l'ordre de Saint Benoît. Dans la dernière partie de son livre, il parle de Saint Malachie en ses termes "il reste, trois lettres qui lui sont adressées par Saint Bernard. D'après ces lettres il aurait écrit quelques recueils dont je n'ai rien vu, excepté certaine prophétie des souverains pontifes. Suite à quoi Arnold de Wyon recopia les cent onze sentences. Selon les dires de notre bénédictin, il ne fait donc aucun doute que les cent onze sentences ont été rédigées par Saint Malachie. Chacune des sentence a pour but de deviner les caractéristiques essentielles  d'un pape ou d'un antipape. Sur les 74 premiers papes on peut douter, mais sur les autres aucun doute n'est possible car ces sentences sont postérieures à 1595. On peut aussi dire que pour les 74 premiers on constate que l'on fait appel pour le plus grand nombre aux armoiries papales, ce qui n'est plus le cas pour les suivants.

Célestin II 1143-1144 (Ex Castro Tiberis) d'un château du Tibre. Il est originaire de Citta di Castello (la cité du château , village baigné par le Tibre.
Lucius II 1144-1145 (Inimicus expulsus) l'ennemi expulsé. Il trouve la mort dans l'assaut du Capitole contre des révolutionnaires. Son nom de famille Caccianemici vient de cacciare (chasser) et de nemici (les ennemis).
Eugène III   1145-1153 (Ex magnitudine montis) de la grandeur de la montagne. Il est né dans la ville Étrusque de Montemagno (en Français Grandmont)
Anastase IV   1153-1154 (Abbas Suburranus) l'abbé de Suburre. De la famille des Suburra. D'après certains, aurait été abbé de Savorne.
Adrien IV   1154-1159 (De rure albo) de la campagne blanche, ou d'un champ blanc ou du champ d'Albe). Il est né à Saint Alban (alba : blanc). A été évêque d'Albe
Victor IV   1159-1164 (Ex tetro carcere) D'une noire prison. A été cardinal de Saint-Nicolas in carcere Tulliano
Calixte III   1168-1179 (Via Transtiberina) La voie transtibérine. A été cardinal de Sainte-marie au delà du Tibre. (Transtévère, trans Tiberim)
Pascal III   1164-1168 (De Pannonia Tusciae) De la Pannonie de Tuscie. D'origine Hongroise (pannon : Hongrois en Latin). cardinal-évêque de Tusculum
Alexandre III   1159-1181
(Ex ansere custode). De l'oie gardienne ou qui est en garde. Son nom de famille : Paporona, qui signifie oie. Dans ses armes, une tour ou garde
Lucius III   1181-1185
(Lux in Ostio) La lumière dans la porte. Est né à Lucques, qui signifie lumière. Cardinal-évêque d'Ostie (Ostia signifie porte)
Urbain III   1185-1187 
(Sus in Cribo) Le pourceau dans le crible. Son nom de famille est Crivelli, qui signifie crible. Porte un porc dans ses armoiries.                                          
Grégoire VIII   1187
(Ensis Laurentii) L'épée de Laurent ou de Saint-Laurent. Cardinal du titre de Saint-Laurent-en-Lucina. Dans ses armoiries on trouve des épées croisées.
Clément III   1187-1191
(De Schola exiet) Il sortira de l'école. De la famille romaine Scolari, qui signifie école.
Célestin III   1191-1198
(De rure bovensi) De la campagne des Bovis. famille des Bovone, originaire de la campagne romaine.
Innocent III   1198-1216
(Comes signatus) Le comte signé. Vient de la famille Conti dei Segni
Honorius III   1217-1227 
(canonicus ex latere) Le chanoine de Latran. De la famille Sabelli. A été chanoine de Saint Jean de Latran
Grégoire IX   1227-1241
.(Avis Ostiensis) l'oiseau d'Ostie. De la famille des Segui, qui avait un aigle sur ses armoiries. Il fut cardinal-évêque d'Ostie
Célestin IV   1241
(Leo Sabinus) Le lion de la Sabine. Il est né à Milan. Fut cardinal-évêque de Sainte-sabine. Ses armes représentent un lion
Innocent IV   1243-1254
 (Comes Laurentius) Le comte Laurent. Il est issu de la famille des comtes de Lavagne. Fut cardinal de Saint-Laurent-en-Lucina.
Alexandre IV   1254-1261
(Signum Ostiense) Le signe d'Ostie. De la famille des Segni, en Français, des signes. Fut cardinal-évêque d'Ostie.
Urbain IV   1261-1264
(Jérusalem campaniae). Jérusalem de la campagne. Origine de Troyes en Champagne, fut patriarche de Jérusalem
Clément IV   1265-1268
(Draco depressus).Le dragon vaincu, foulé ou écrasé. Il y avait dans ses armes un aigle qui tenait un dragon dans ses serres.
Grégoire X   1271-1276
(Angiunus vir)  L'homme serpent ou l'homme de serpent. Il est issu de la famille des Visconti. Dans leurs armes il y avait un serpent tenant un homme dans sa gueule.
Innocent V   1276 (Concionator Gallus) Le prêcheur français. Français de l'ordre des frères prêcheurs
Adrien V   1276
Bonus Comes) Le bon comte. Il s'appelait Ottobon Fiesca comte de Lavagne
Jean XXI   1276-1277
(Piscator Thuscus) Le pêcheur de Tuscie. S'appelait ¨Pierre (nom de l'apôtre pêcheur). Fut cardinal-évêque de Tusculum
Nicolas III   1277-1280
(Rosa composita). La rose composée. Il est issu de la famille Orsini dans leurs armes on trouvait une rose. Fut surnommé le composé.
Martin IV   1281-1285
(Ex telonio Liliacaei Martini) Du trésor de Martin des lis ou de la banque) Fut trésorier de Saint-Martin de Tours. Ses armes représentaient des lis
Honorius IV   1285-1287
(Ex rosaleonina). De la rose au lion. Issu de la famille Savelli. leurs armes représentaient une rose portée par un lion
Nicolas IV   1288-1292
(Picus inter escas) Le pic entre les aliments. Il est né à Ascoli. Il fut évêque de Palestina, Picenus Patria Esculanus
Célestin V   1294
(Ex eremo celsus) De l'ermitage élevé aux grandeurs ou élevé de l'ermitage. De son nom Pierre Mouron, ermite. Fut canonisé
Boniface VIII   1294-1303
(Ex undarum benedictione) De la bénédiction des ondes. Son nom Benoît de Gaète (Benedictus signifie béni). Ses armes représentaient des ondes.
Benoît XI   1303-1304
(Concionator pataraeus) Le pêcheur de Patare. Fut appelé F.Nicolas (saint né à Patare) de l'ordre des frères prêcheurs.
Clément V   1305-1314 (
De Fessis Aquitanicis) Des fasces aquitaines De nationalité aquitaine. Ses armes représentaient des fasces.
Jean XXII   1316-1334
 (De sutore osseo) Du cordonnier d'Ossa. Issu de la famille Ossa . Fils d'un cordonnier français                                        
Nicolas V   1328-1330
(Corvus schismaticus) Le corbeau schismatique. Antipape, donc schismatique. Fut appelé F.Pierre Rainalduci de Corbière.
Benoît XII   1334-1342
(Frigidus Abbas) L'abbé frigide ou froid. Fut abbé du monastère de Montfroid (diocèse de Beauvais)
Clément VI   1342-1352
(De rosa Athrebatensi) De la rose d'Arras Fut évêque d'Arras. Ses armes représentaient des roses.
Innocent VI   1352-1362
(De Montibus Pammachii) Des monts de Pammaque Cardinal du titre de Saint-Pammaque. Ses armes représentaient six montagnes.
Urbain V   1362-1370
(Gallus Vicecomes) Le Français vice-comte. Fut nonce apostolique auprès de Visconti (d'origine française)
Grégoire XI   1370-1378
(Novus de Virgine forti) Nouveau d'une vierge forte ou fort d'une vierge neuve. Fut appelé Pierre-Roger de Beaufort. Cardinal de Sainte-Marie-la-Neuve
Clément VII   1378-1394
(De cruce apostolica) De la croix apostolique. Cardinal-prêtre du titre des douze apôtres. Ses armes représentaient une croix.
Benoît XIII   1394-1417
(Luna Cosmedina) La lune de Cosmédin. A l'origine Pierre de Luna. Fut cardinal-diacre de Sainte-Marie en Cosmédin.
Clément VIII   1424-1429
(Schisma Barchinonium) Le schisme des Barcelonais. Antipape, donc schismatique. D'origine espagnole, il fut chanoine de Barcelone.
Urbain VI   1378-1389
(De inferno praegnanti) De l'enfer en travail ou de l'enfer de Pregnani. Il est né dans un village près de Naples, dit l'enfer (inferno). S'appelait Barthelemi Pregnani.
Boniface IX   1389-1404
(Cubus de mixtione) De la famille Tomacelli dont les armes représentaient des cubes mélangés.
Innocent VII   1404-1406
(De meliore sydere) D'un astre meilleur. Nommé Côme de Meliorato (cela signifie amélioré). ses armes portaient une étoile
Grégoire XII   1406-1415
(Nauta de Ponte nigro) Le nautonier de la mer Noire ou le marinier de Négrepont. Vénitien d'origine. Il fut commendataire de l'église de Négrepont (qui signifie mer Noire)
Alexandre V   1409-1410
(Flagellum solis) Le fléau du soleil. Antipape, donc fléau. Ses armes représentaient un soleil.
Jean XXIII   1410-1415
(Cervus sirenae) Le cerf de la sirène. Antipape. Cardinal-diacre de Saint-Eustache (représenté avec un cerf). Originaire de Naples (ville appelée jadis, Parthénope, du nom d'une sirène)
Martin V   1415-1431
(Corona veli aurei) La colonne du voile d'or. De la famille Colonna. Cardinal-diacre de Saint-Georges au voile d'or.
Eugène IV   1431-1447
(Lupa coelestina) La Louve Célestine ou céleste. D'origine vénitienne, fut d'abord chanoine, célestin et évêque de Sienne, ville dont les armes représentaient un louve.
Félix V   1439-1449
(Amator crucis) L'amant de la croix. Antipape. Amédée (amadeus : qui aime Dieu), duc de Savoie. Ses armes portaient une croix.
Nicolas V   1447-1455
(De  modicitate Lunae) De la petitesse de la lune ou de la bassesse de la lune. Il est né dans le diocèse de Luna. Sa famille était très pauvre.
Calixte III   1455-1458
(Bos pascens) Le bœuf puissant. D'origine espagnole. Ses armes représentaient un bœuf puissant.
Pie II   1458-1464
(De capra el albergo) DE la chèvre et de l'auberge. D'origine siennoise. Il fut secrétaire des cardinaux Capranica (capra : chèvre) et Albergati (alberga : auberge)
Paul II   1464-1471
(De cervo et leone) Du cerf et du lion. Il est d'origine vénitienne. Il fut évêque de Cervie et cardinal du titre de Saint-Marc (dont le symbole est le lion). Sur ses armes figurait aussi un lion.
Sixte IV   1471-1484
(Piscator Miinorita) Le pêcheur mineur ou le cordelier pêcheur. Fils d'un pêcheur de Savone, il devint franciscain (ou cordelier)
Innocent VIII   1484-1492
(Praecursor Sicilae) Le précurseur de Sicile. Fut appelé Jean-Baptiste (nom du précurseur de Jésus). Il vécut longtemps à la cour du roi de Sicile : Alphonse.
Alexandre VI   1492-1503
(Bos Albanus in porta) Le bœuf d'Albe au port. Cardinal-évêque d'Albe et de Porto (qui signifie port). Ses armes représentent un bœuf.
Pie III   1503
(De parvo homine) Du petit homme. De la famille Piccolomini (Piccolo : petit, uomini : hommes)
Jules II   1503-1513
(Fructus Jovis juvabit) Le fruit de Jupiter aidera.. S'appelait Julien de la Rovère et ses armes représentaient un chêne (arbre de Jupiter)
Léon X   1513-1521
(De craticula Politiana) Du gril de politien. Fils de Laurent de Médicis (Saint Laurent a comme insigne un gril) Élève de Ange Politien.
Adrien VI   1522-1523
(Leo Florentius) Le lion de Florent. Fils de Florent. Ses armes représentaient un lion.
Clément VII   1523-1534
(Flos pilaei aegri) La fleur du globe malade ou la fleur de la pilule ou de la boule. De la maison des Médicis, dont les armes représentaient des boules, la supérieure étant surmontée de lis. malade vient du jeu de mots sur son nom, Médicis : médecin.
Paul III   1534-1549
(Hiacynthus medicorum) La jacinthe des médecins. ses armes portaient des lis bleus (ou jacinthes). Il fut cardinal de Saint-Côme et Saint Damien (médecins des martyrs 
Jules III   1550-1555
(De corona montana) La couronne du mont. S'appelait Jean-Marie Ciocci del Monte (du Mont). Il avait deux couronnes dans ses armes.
Marcel II   1555
(Frumentum floccidum) Le froment prêt à tomber ou peu durable. ses armes représentaient un cerf et du froment. Son pontificat ne dura que vingt et un jours.
Paul IV   1555-1559
De fide Petri) De la foi de Pierre. S'appelait Jean-Pierre Caraffa (Cara  fé : chère :foi)
Pie IV   1559-1565
(Aesculapi pharmacum) Le remède d'Esculape. S'appelait Jean Ange Médicis (jeu de mot sur son nom : le fondateur de la médecine est Esculape) Avait étudié la médecine à Bologne.
Pie V   1566-1572
(Angelus nemorosus) (L'ange des bois) Il est né à Bosco ou Boschi (qui signifie bois) Appelé Michel du nom de l'archange.
Grégoire XIII   1572-1585
(Medium corpus pilarum) La moitié du corps des globes, ou pilules) Ses armes représentaient une moitié de corps de dragon. Fut élu cardinal par Pie VI qui portait des boules dans ses armes.
Sixte V   1585-1590
(Axis in medietate signi) L'axe au milieu du signe. Ses armes portaient un axe au milieu d'un lion.
Urbain VII  
1590 (De rore coeli) De la rosée du ciel. Fut évêque de Rossano en Calabre (où la manne est rassemblée.

Papes élus après la parution du "Lignum vitæ"

Grégoire XIV   1590-1591 (Ex antiquitae Urbis) De l'ancienne ville. Né à Crémone, d'une vieille famille sénatoriale.
Innocent IX   1591
(Pia civitas in bello) La cite sainte en guerre Né à Bologne, ville souvent appelée à défendre la papauté. Pendant son court pontificat, envoie des troupes aux ligueurs de France.
Clément VIII   1592-1605
(Crux romulea) La croix romuléenne ou romaine. Famille romaine des Aldobrandini, qui, dit-on, descendaient du premier chrétien romain. et dont les armes représentaient une série de croix attachées les unes aux autres, rappelant la croix du pontife romain à plusieurs croisillons. 
Léon XI   1605
(Undosus vir) L'homme aux ondes ou l'homme qui fait comme une onde. Ne règne que vingt-six jours, donc ne fit que passer comme l'onde qui fuit
Paul V   1605-1621
(gens perversa) La gent perverse, ou la race méchante. Issu de la famille Borghèse dont le blason portait un aigle et un dragon.
Grégoire XV   1621-1623
(In tribulatione pacis) Dans la tribulation de la paix. C'est lui qui rédigea la constitution sur la législation des conclaves et réforma les ordres religieux pour rendre la paix au monde chrétien troublé par la guerre de trente ans.
Urbain VIII   1623-1644
(Lilium et rosa) Le lis et la rose. Sous son  pontificat, (alliance désastreuse pour la papauté) de la rose de l'Angleterre avec le lis de la France.
Innocent X   1644-1655
(Jucunditas crucis) Les joies de al croix. Fut élu le jour de l'exaltation de la croix (le 14 septembre).
Alexandre VII   1655-1667 
(Montium custos) Le gardien des montagnes. Famille des Chigi, dont les armes représentaient des montagnes dominées par une étoile. A établi les monts-de-piété à Rome.                                      
Clément IX   1667-1669
(Sidus olorum) L'astre des cygnes. Son lieu de naissance est près de la rivière Stellata (Stella : étoile). Au conclave, lors de son élection, occupait la "chambre des cygnes".
Clément X   1670-1676
(De fulmine magno) Du grand fleuve. Famille, jadis appelée 'le grand fleuve". Né sur les bords du Tibre, grand fleuve qui déborda le jour de sa naissance. Il aurait été, comme Moïse sauvé des eaux.
Innocent XI   1676-1689
(Bellua insatiabitis) La bête insatiable. Ses armoiries représentaient un aigle et un lion (bêtes insatiables)
Alexandre VIII   1689-1691
(Poenitentia gloriosa) La pénitence glorieuse. Élu le jour de la fête de Saint Bruno, fondateur de l'ordre des pénitents des Chartreux.
Innocent XII   1691-1700
(Rastrum in porta) Le râteau de la porte. De la famille Pignatelli del Rastello (du Râteau), qui habitait aux portes de Naples. 
Clément XI   1700-1721
(Flores circumdati) Des fleurs tout autour. Il est né Urbin, dont les armes représentaient une couronne de fleurs.
Innocent XIII   1721-1724
(De bona religione) De la bonne religion. De la famille des Segni, qui a donné neuf papes
Benoît XIII   1724-1730
(Miles in bello). Le soldat en guerre. De la famille des Orsini, connue pour son héroïsme guerrier.
Clément XII   1730-1740
(Columna excelsa) La colonne élevée. Fit décorer de colonnes monumentales le portique principal de Saint-Jean-de-Latran à Rome. Créa l'école d'architecture.
Benoît XIV   1740-1758
(Animal rurale) L'animal des champs. Par sa lutte constante et opiniâtre contre la philosophie impie, de son siècle rappelle le bœuf, animal des champs.
Clément XIII   1758-1769
(Rosa Umbriae) La rose de l'Ombrie. Appelé d'abord Charles Rezzonico, fut gouverneur de Rieti (Ombrie). Or la plaine de Rieti est célèbre pour les roses qui la parfument.
Clément XIV   1769-1774
(Ursus velox) L'ours rapide. Issu de la famille Ganganelli, qui avait sur ses armoiries un ours à la course.
Pie VI   1775-1799
(Peregrinus apostolicus) Le voyageur apostolique. Pour la première fois depuis des siècles, un pape a quitté l'Italie par deux fois. D'abord en Autriche et ensuite en France, où il fut emmené prisonnier et mourut à Valence
Pie VII   1800-1823
(Aquila rapax) L'aigle ravisseur. Obligé par Napoléon 1er (L'aigle rapace) à résider à Fontainebleau et à signer le concordat.
Léon XII   1823-1829
(Canis et Coluber) Le chien et la couleuvre. Son pontificat fut marqué par la prolifération des sociétés secrètes, caractérisées par le cynisme et la traîtrise. 
Pie VIII   1829-1830 (
Vir religious) L'homme religieux. A marqué son pontificat, très court, par une seule encyclique, qui attaque les erreurs et l'indifférence moderne sur le plan religieux.
Grégoire XVI   1831-1846
(De balneis Etruriae) De Balnes en Étrurie, ou Des bains d'Étrurie. Appartenait à l'ordre des Camaldules, fondé par Saint Romuld à Balnes en Etrurie. A crée le Musée étrusque au Vatican.
Pie IX   1846-1878
(Crux de cruce) La croix de la croix. Il eut à supporter une croix : la révolution italienne (Risorgimento) dirigée par la maison de Savoie, qui porte une croix dans ses armoiries. 
Léon XIII   1878-1903
(Lumen in caelo) La lumière dans le ciel. Issu de la famille Pecci. Leurs armes portaient une comète sur un ciel d'azur.
Pie X   1903-1914
(Ignis ardens) Le feu ardent. Élu le 4 août, fête de Saint Dominique, dont l'ordre porte en chef une torche ardente.
Benoît XV   1914-1922
(Religio depopulata) La religion dépeuplée. Sous son règne, la guerre de 1914-1918, qui dépeupla la chrétienté et la révolution d'octobre en 1917 en Russie.
Pie XI   1922-1939
(Fides intrepida) La foi intrépide. Fut le pape des missions et de l'action catholique, faisant ainsi la preuve d'une foi intrépide.
Pie XII   1939-1958
(Pastor angelicus) Le pasteur angélique. De son nom de famille, Eugène Pacelli. Le pape des apparitions mariales (Fatima notamment). A promulgué le dogme de l'assomption.
Saint Jean XXIII   1958-1963
(Pastor et nauta) Le pasteur et le nautonier. Archevêque de venise. Convoque le concile Vatican II, changeant ainsi le cap de l'église. Canonisé le 27 avril 2014
Paul VI   1963-1978
(Flos Florum) La fleur des fleurs. Né à Florence (ville qui porte un lis rouge dans son blason). Le lis, en héraldique, est appelé 'la fleur des fleurs".
Jean Paul 1er   1978
(De medietate lunae) De la moitié de la lune. Archevêque de Venise, port ouvert sur l'Orient (pays du croissant de lune). Sa mort brutale semble placée sous le signe lunaire, symbole du secret et du clair obscur.
Saint Jean Paul II   1978-2005
(De Labore solis) Du travail du soleil. Un pape venu de l'est, où se lève le soleil. Canonisé le 27 avril 2014
Benoît XVI   2005.......
(De gloria olivae) De la gloire de l'olive. Abdique le 28 /2/2013

La fin de l'Église catholique romaine

François     2013.......
(Petrus Romanus) Pierre le Romain
Le dernier pape selon les prophéties de Saint Malachie
Un motu proprio écrit par le pape en juillet 2021
Lettre apostolique  par le pape François
Sur l'utilisation de la liturgie romaine

Avant la réforme de 1970

Les gardiens de la tradition, les évêques dans la communion avec l'évêque de Rome constituent le principe et la base évidents de l'unité de leurs églises particulières. [1] Sous les conseils du Saint-Esprit, par la proclamation de l'évangile et au moyen de la célébration de l'eucharistie, ils régissent les églises particulières confiées à elles. [2]

Afin de favoriser l'accord et l'unité de l'église, avec la sollicitude paternelle vers ceux qui dans n'importe quelle région adhèrent aux formes liturgiques antécédentes à la réforme voulue par le Conseil de Vatican II, mes prédécesseurs vénérables, saint John Paul II et Benoît XVI, a accordé et a réglé le corps enseignant pour employer le Missal romain édité par John XXIII en 1962. [3] De cette façon ils ont eu l'intention « de faciliter la communion ecclesial de ces catholiques qui se sentent attachés à quelques formes liturgiques plus tôt » et pas à d'autres. [4]

En conformité avec l'initiative de mon prédécesseur vénérable Benoît XVI pour inviter les évêques à évaluer l'application du Motu Proprio Summorum Pontificum trois ans après sa publication, le rassemblement pour la doctrine de la foi a effectué une consultation détaillée des évêques en 2020. Les résultats ont été soigneusement considérés à la lumière de l'expérience qui a mûri pendant ces années.

À cette heure, ayant considéré les souhaits exprimés par l'épiscopat et étant entendus l'opinion du rassemblement pour la doctrine de la foi, je désire maintenant, avec cette lettre apostolique, presser sur jamais plus dans la recherche constante de la communion ecclesial. Par conséquent, je l'ai considéré approprié pour établir ce qui suit :

Art. 1. Les livres liturgiques promulgués par Saint Paul VI et le saint John Paul II, conformément aux décrets du Conseil de Vatican II, sont l'expression unique de l'orandi de lex du rite romain.

Art. 2. Il appartient à l'évêque diocésain, comme président, instigateur, et gardien de la vie liturgique de totalité de l'église particulière confiée à lui, [5] pour régler les célébrations liturgiques de son diocèse. [6] Par conséquent, c'est sa compétence exclusive pour autoriser l'utilisation des 1962 Missal romain dans son diocèse, selon les directives de l'apostolique voient.

Art. 3. L'évêque du diocèse dans lequel là existent jusqu'ici un ou plusieurs groupes qui célèbrent selon l'antécédent de Missel à la réforme de 1970 :

le § 1. est de déterminer que ces groupes ne nient pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique, dictées par le Conseil de Vatican II et le Magisterium des pontifes suprêmes ;

le § 2. est d'indiquer un ou plusieurs endroits où les adhérents fidèles de ces groupes peuvent se réunir pour la célébration eucharistique (pas cependant dans les églises paroissiales et sans construction de nouvelles paroisses personnelles) ;

Le § 3. à établir aux endroits indiqués que les jours où des célébrations eucharistiques sont autorisées à utiliser le Missel romain  promulgués par Saint John XXIII en 1962. [7] Dans ces célébrations les lectures sont proclamées dans la langue vernaculaire, utilisant des traductions de l'écriture sainte sacrée approuvée pour l'usage liturgique par les conférences épiscopales respectives ;

Le § 4. pour nommer un prêtre qui, comme délégué de l'évêque, ces célébrations et avec soin pastoral de ces groupes du fidèle. Ce prêtre devrait approprié à cette responsabilité, habile dans l'utilisation de l'antécédent de Missale Romanum à la réforme de 1970, possède une connaissance de la langue latine suffisamment pour une compréhension complète des rubriques et des textes liturgiques, et soit animé par une charité pastorale animée et par un sens de communion ecclesial. Ce prêtre devrait avoir au coeur non seulement la célébration correcte de la liturgie, mais au soin également pastoral et spirituel du fidèle ;

Le § 5. à procéder convenablement vérifier que les paroisses canoniquement érigées au profit de ces fidèles sont efficaces pour leur croissance spirituelle, et déterminer si les maintenir ;

Le § 6. pour faire attention pour ne pas autoriser l'établissement de nouveaux groupes.

Art. 4. les prêtres ordonnés après la publication du Motu Proprio, qui souhaitent célébrer en utilisant le Missel Romain de 1962, devraient soumettre une demande formelle à l'évêque diocésain qui consultera l'apostolique voient avant d'accorder cette autorisation.

Art. 5. les prêtres qui célèbrent déjà selon le Missel Romain de 1962 devraient demander de l'évêque diocésain l'autorisation de continuer à apprécier ce corps enseignant.

Art. 6. les instituts de la vie consacrée et les sociétés de la vie apostolique, érigées par l'Ecclesia pontifical Dei de la Commission, tombent sous la compétence du rassemblement pour des instituts de la vie consacrée et des sociétés pendant la vie apostolique.

Art. 7. Le rassemblement pour le culte divin et la discipline des sacrements et le rassemblement pour des instituts de la vie consacrée et les sociétés de la vie apostolique, pour des sujets de leur compétence particulière, exercent l'autorité du Saint-siège en ce qui concerne le respect de ces dispositions.

Art. 8. des normes, les instructions, les permissions, et les coutumes précédentes qui ne se conforment pas aux dispositions du présent Motu Proprio sont abrogées.

Tout que j'ai déclaré dans cette lettre apostolique sous forme de Motu Proprio, je passe commande pour être observé dans toutes ses pièces, toute autre chose à l'effet contraire malgré, même si digne de la mention particulière, et moi établissent qu'elle soit promulguée par la publication en « L' romano d'Osservatore », entrant immédiatement en vigueur et, plus tard, qu'elle soit éditée dans le commentaire officiel du Saint-siège, acta Apostolicae Sedis.

Donné à Rome, au saint John Lateran, le 16 juillet 2021, le mémorial liturgique de notre Madame de bâti Carmel, par neuvième année de notre Pontificate.


Question posée: Pouvez vous nous éclairer sur les prophéties de Malachie ?


Dernière Modification   27/07/21

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