Le Prieuré de Sion à notre époque

D'après leurs écrits secrets, l'ordre possédait neuf commanderies de 1306 à 1480. A la mort de René d'Anjou en 1481, elle en possédait vingt-sept. Elles étaient pour les plus importantes, situées à Bourges, Gisors, Jarnac, Mont Saint-michel, Montreval, Paris, le Puy, Solemes et Stenay. Il y est aussi dit qu'il existait une arche appelée "Beth-ania" ceci nous ramène à l'abbé Saunière. En 1946, Roger Lhomoy entreprit des travaux à Gisors. Il découvrit une chapelle souterraine, dix neuf sarcophages et trente coffres. Suite à la lenteur administrative, ou à autre chose ? les travaux ne purent être repris qu'en 1962, grâce à Monsieur Malraux ministre de la culture. Comme on pouvait s'y attendre on ne retrouva ni coffre ni sarcophage. Cette découverte effectuée 16 ans auparavant se réduisait en gag. La maison de Lorraine et celle de Guise, sa cadette, s'efforcèrent en vain de renverser les Valois. Ils échouèrent de peu, mais il ne fallut que trente ans pour voir l'extinction de la dynastie des Valois. D'après les dossiers secrets, Charles de Montpensier connétable de Bourbon a été grand maître de l'ordre du prieuré de Sion, jusqu'en 1527 allié duc cardinal de Lorraine et de son frère le duc de Guise furent très prés de réussir. Le cardinal et le duc furent accusés d'être des catholiques sectaires, mais ils ont surtout su ménager le camp catholique et protestant. C'est lors du concile de trente en 1562, que le cardinal de Lorraine intervint pour demander la décentralisation de la papauté, ainsi donnait-il plus de pouvoir aux évêques locaux, nous retrouvions ainsi, la hiérarchie de l'église à l'époque des Mérovingiens.


Dernière Modification   23/12/16

© Histoire de France 1996